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lundi, juillet 14, 2025
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Pêche thonière : Vers l’amendement du protocole d’accord

A part l’ouverture de la campagne thonière, une première plantation de coraux a eu lieu à Nosy-Be.

Le taux des redevances de la pêche aux thons sera ajusté, selon le ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques, Gilbert François.

La campagne de pêche thonière est ouverte la semaine dernière à Antsiranana. A cette occasion,  le ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques, Gilbert François a annoncé que le protocole d’accord  de partenariat dans le secteur de la pêche sera amendé, pour qu’il y ait plus de retombées économiques positives pour la région de Diégo, en particulier et pour Madagascar en général. Ainsi, « la période de fermeture de pêche aux thons sera étalée sur trois mois au lieu d’un mois. Et les sociétés d’exploitation de thons auront l’obligation de débarquer 50% de leur production au port d’Antsiranana afin de créer plus de valeur ajoutée. De toutes les façons, ces produits pêchés peuvent toujours être exportés », a-t-il souligné.

Investisseurs nationaux. En outre, « 50% des flottes opérant dans nos eaux territoriales doivent procéder aux carénages à la société SECREN (Société d’Etudes, de Construction et de Réparation Navales), qui est l’un des pionniers dans le secteur maritime au niveau de la région de l’Océan Indien. Et ce n’est pas tout ! Il faut également ajuster le taux de redevances de la pêche thonière. C’est encore à 6 000 USD/jour alors que dans d’autres pays, on parle de 7000 USD jusqu’à 130 000 USD/jour », a-t-il enchaîné. Et le ministre de tutelle a rajouté que les investisseurs nationaux sont fortement encouragés à se lancer dans l’exploitation de thon, car il s’agit d’un produit appartenant à Madagascar alors que ce sont des sociétés étrangères qui les capturent. « Pour l’heure, on leur vend des licences de pêche », a-t-il évoqué. Notons que la filière thon représente 35% de l’économie régionale à Antsiranana. Fortement touché par le tsunami, le ministère de tutelle a vite relancé le secteur d’autant plus que c’est accompagné de l’aquaculture.

Plantation de coraux. Par ailleurs, le ministre de la Pêche, Gilbert François accompagné d’une forte délégation de techniciens issus des 22 régions, a lancé à Nosy Komba dans le district de Nosy-Be la première plantation de coraux.  Près de 400 boutures de coraux durs et 300 autres «mous», y ont été plantées, et ce, avec le soutien de la société Aquaculture Marine, qui exporte ce produit à l’étranger et l’appui de 49 volontaires anglo-saxons issus de Madagascar Research Conservation Institute. « Ce projet innovant permet de créer une source de revenus pour les communautés de pêcheurs, car elles peuvent vendre leurs récoltes à cette société. Les récifs coralliens sont également importants pour assurer la chaîne alimentaire et la reproduction des animaux marins destinés à la consommation humaine. Un autre avantage, c’est un moyen de se protéger contre les risques des aléas climatiques tels que les marrées hautes », a-t-il conclu. 

Navalona R.

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