Les œuvres de Chan, peintre malgache reconnu ici et ailleurs, et d’Anne de Comarmond, une globe-trotteuse, se trouvent à partir de ce jour et jusqu’au 30 novembre à l´Ephémère, Palissandre Faravohitra. Le premier croque avec humanité, féminine surtout, le réalisme abstrait.
Il adore aussi confondre le visiteur ou la visiteuse sur une large toile, trop petite pour conserver apparemment, cette sorte de cosmos indescriptible. Big-bang à tendance bleue, aux nuances en prises avec d’autres, explosif de forme et contemplatif. Chan a été l’un des ambassadeurs de l’abstrait.
« Ce sont des tableaux de toutes ses années confondues de peinture. Pas seulement tirés d’une période », avance l’organisatrice. Être exposée auprès du maître, c’est une fierté logique pour Anne de Comarmond.
« Je le connais bien sûr, pas personnellement mais de renom », avoue-t-elle. Autodidacte, cette peintre propose plusieurs tendances, qu’elle intègre dans l’abstrait. En appliquant plusieurs techniques d’utilisation des matières : racine de vétiver, colle, etc…
Au risque de tomber dans l’oubli, les tableaux de Chan peuvent s’arracher à des dizaines de milliers d’euros, cette exposition mérite sa tenue.
Maminirina Rado