Le calvaire est quotidien. L’alimentation en eau de son logement est coupée dès l’aube et il faut attendre le milieu de la nuit suivante pour voir le précieux liquide couler de son robinet. Pour ceux qui n’ont jamais eu à endurer ce calvaire, c’est la découverte de la condition de tous ceux qui voient leur vie rythmée par les coupures d’eau. C’est, nous dit-on, occasionnel car des réparations ont lieu à la station de pompage de Mandroseza et qu’à la fin des travaux, les consommateurs disposeront d’un réseau de distribution impeccable. Ce sont des moments pénibles à endurer, mais on peut les accepter si le résultat est conforme aux promesses faites par les responsables de la Jirama.
Pénurie d’eau : un mauvais moment à passer
Pour le consommateur qui n’a jamais souffert de longues coupures d’eau, il paraissait inouï d’entendre les affirmations de certaines de ses connaissances habitant Itaosy ou Sabotsy Namehana dire qu’ils n’avaient plus d’eau depuis plusieurs mois. Leurs plaintes s’étaient heurtées à un mur d’indifférence des responsables. Le service de la communication de la société d’État disait que les travaux de réhabilitation des canalisations étaient en cours. Un nouveau management a été mis en place après l’installation d’une nouvelle direction. La nouvelle équipe est décidée à mettre les bouchées doubles et offrir aux usagers une qualité de service acceptable. Les problèmes n’ont pas été résolus tout de suite. Les travaux de réhabilitation ont commencé. C’était le cas du réseau électrique. Il y a encore eu des délestages. Mais les pannes de certains générateurs d’Andekaleka ont occasionné ces immenses pannes de secteur à Tana. Les travaux ont été effectués et tout est rentré dans l’ordre. Maintenant, c’est le problème de l’alimentation en eau de la Capitale qui est en passe d’être résolu. Le remplacement des filtres à la station de pompage de Mandroseza est terminé, nous rassure-t-on. Tout va rentrer dans l’ordre bientôt. On en accepte l’augure et on supporte sans rechigner les désagréments que l’on subit actuellement.
Patrice RABE
