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mardi, juillet 8, 2025
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Période favorable

Ce n’est certainement pas « Dah’Mama » l’artiste avec son tube célèbre qui détient la clé des grandes décisions de l’Etat, mais le président de la République. Les vacances tirent à leur fin. Les chefs d’Institution qui sont à l’étranger seront bientôt de retour au pays. La rentrée politique se précise même si le président de la République se fait discret pour le moment. Dans les coulisses, le débat tourne autour de sujets délicats tels le mémorandum sur la stabilité, le pacte de responsabilité, les décisions à prendre compte tenu des résultats des élections communales et les nouveaux rapports de forces politiques qui en découlent. Sans oublier les foyers de tension qui enveniment la situation. L’insécurité dans le Sud fait craindre les massacres. Dans la capitale, les grèves des syndicats, de la Jirama et des enseignants-chercheurs perdurent. Les étudiants de l’université d’Ankatso manifestent aussi pour la reprise des cours devant la peur d’une année blanche. La violence exercée par des Forces de l’ordre sur l’un de leurs leaders a renforcé leur mouvement.

Période favorable

Tous les regards se tournent vers le président de la République. On attend de lui des décisions appropriées qui apportent des solutions et qui détendent la tension politique. Il aurait rencontré  pour la deuxième fois les députés. Rien n’a filtré de cet entretien, mais, si lors de la première rencontre, aucun accord n’a été établi, lors de cette seconde réunion le mémorandum et le Pacte auraient été évoqués. On sait que le président de la République cherche à obtenir une majorité favorable au programme de développement à l’Assemblée nationale. Selon les bruits qui circulent, environ 90 députés ont signé le mémorandum. Certains députés n’y croient guère et se rangent dans la nouvelle majoritaire parlementaire qui serait aussi sur pied. Comme d’habitude, la politique à géométrie variable entretient le flou sur le nombre d’adhésions des députés dans un camp ou dans un autre. Le mémorandum de stabilité se présenterait comme un pacte de non-agression entre l’exécutif et le législatif. Les députés veulent bien mais certains penchent pour un changement dans le respect de l’article 54 de la Constitution ou du moins une retouche du gouvernement dans les meilleurs délais. Ils soulèvent la faiblesse de l’efficacité et des performances du gouvernement en-dessous des attentes de la population. Devant ces enjeux, la rentrée politique interpelle le président de la République. C’est la période favorable des choix et des prises de décisions fermes pour un meilleur avenir. La clé est avec lui.

Zo Rakotoseheno

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