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mardi, décembre 2, 2025
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Perquisitions sauvages : Silence complice de la Hiérarchie militaire

Ces mauvaises pratiques pourraient être considérées comme une signature qui collera à la peau du régime de la Réfondation.

Qui ne dit maux consent. Quid de l’évolution de l’enquête relative à la perquisition illégale ou sauvage (c’est selon) perpétrée par des militaires au domicile de l’ancien Maire d’Ambohibao Antehiroka Lalaina Vatosoa le 21 novembre dernier ? 10 jours après les faits, on ignore l’issue de cette affaire. Ou sont actuellement les deux militaires pris en flagrant délit et arrêtés sur les lieux au moment des faits ? A-t-il eu d’autres arrestations car tout le monde sait que quatre autres malfaiteurs ont réussi à prendre la fuite ? Ont-ils déjà été déférés ? De nombreuses questions se posent à propos de ces perquisitions illégales pourraient être considérées comme une nouvelle signature ou un phénomène typique du régime actuelle. Pour rappel : les deux militaires arrêtés ont été amenés au Toby Ratsimandrava pour enquête. Mais depuis, plus aucune nouvelle. Quant à eux, les quatre autres éléments qui ont réussi à s’enfuir sont pour le moment introuvables. Les observateurs se demandent si la recherche se poursuit ou bien le dossier a été classé sans suite. Ce qui est sûr en tout cas c’est que ce sont des éléments des Forces de l’ordre profitant de la situation politique actuelle qui sont derrière ces perquisitions illégales.

Capitaine

Pas plus tard que dimanche dernier, les parents de l’ancien Secrétaire Général Adjoint de la Présidence de la République du temps de l’ancien régime ont subi les mêmes sévices alors qu’ils se trouvaient dans leur résidence à Talatavolonondry. Selon une publication de l’ex-SGAP, les deux septuagénaires auraient été limites puis torturés. Il serait même question d’une tentative de viol contre cette personne âgée. Pendant l’attaque, les malfaiteurs auraient à plusieurs reprises fait un compte-rendu par téléphone à un Capitaine. Pour l’heure, la Hiérarchie militaire préfère jouer la Grande muette. Pas de déclaration ne serait-ce que pour dénoncer les faits. Par ailleurs, aucune sanction n’a été prononcée à l’encontre des militaires interceptés durant ces perquisitions illégales. En tout cas, pas officiellement. On constate pourtant que ce silence complice choque les observateurs. Pour une vraie réfondation, il faut faire preuve de transparence. On attend aussi la réaction de Florent Rakotoarisoa, Président de la Haute Cour Constitutionnelle par rapport à cette attaque survenue à Talatavolonondry. Pour moins que ça il sort ses griffes, notamment pour l’histoire de non respect de l’ordre de préséance perpétré par une personne de l’équipe de la Protocole de la Présidence sous l’ère Andry Rajoelina qui l’a incité à interpeller officiellement le Secrétaire Général de la Présidence par le biais d’une correspondance officielle. Cette fois-ci, c’est un membre de son Institution en la personne de Rojo Andriamaholy qui est la victime de persécutions.

Davis R

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