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mercredi, juin 26, 2024
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Personnel du CENHOSOA : «Non au piétinement de nos droits fondamentaux»

«Nous ne sommes pas des militaires mais des civils. Ainsi, les dirigeants qui sont généralement des militaires ne doivent pas penser qu’ils ont affaire à leur soldat», affirment les employés.
«Nous ne sommes pas des militaires mais des civils. Ainsi, les dirigeants qui sont généralement des militaires ne doivent pas penser qu’ils ont affaire à leur soldat», affirment les employés.

Si les dirigeants de l’hôpital militaire de Soavinandriana sont fermes dans leurs décisions, les employés ne veulent pas non plus se plier.

«Ils nous privent de nos droits fondamentaux sous prétexte que l’hôpital risque d’être en faillite», se plaignent les représentants des membres du personnel du Centre Hospitalier de Soavinandriana (CENHOSOA). Des droits relatifs à l’octroi de déjeuner pour les employés faisant une heure continue, au libre accès aux consultations médicales, ainsi qu’à l’hospitalisation, incluant toutes les charges liées aux frais de médicaments. «Auparavant, nous avons toujours obtenu tous les types de médicaments prescrits par les médecins après les consultations médicales ou suite aux hospitalisations. Mais maintenant, nous n’avons plus droit qu’à des médicaments génériques. Et le pire, c’est que les remboursements ne peuvent se faire que des années après l’engagement de la prise en charge. A ce titre, les derniers remboursements débloqués ont été ceux de 2013, alors que l’on est déjà en 2015», expliquent ces employés.

En faillite? Et l’information selon laquelle l’Hôpital Militaire (HOMI) de Soavinandriana serait sur le chemin de la faillite risque de susciter beaucoup de débats. Et la question que se posera probablement tout un chacun est: pourquoi c’est seulement maintenant que cela arrive, après tant d’années d’existence de l’établissement ? En effet, d’après les explications qui nous ont été fournies par ces mêmes sources, «c’est que l’hôpital serait actuellement très endetté». A ce sujet, celles-ci de pointer du doigt à certaines pratiques de ceux qui occupent des postes clés au sein de l’établissement, donc les décideurs : «des militaires». «Sous prétexte de ne recevoir ni de salaire ni d’indemnité venant de l’hôpital, il paraît que c’est l’établissement qui paye en retour leurs factures de la Jirama, ainsi que leurs carburants. Ainsi, pour nous, il est normal que l’hôpital risque d’être en faillite», disent ces employés. Quoi qu’il en soit, il est toujours difficile pour tout le monde d’accepter cette éventuelle ruine de l’établissement, «vu les énormes recettes que celui-ci encaisse tous les jours». Une campagne d’audit aurait même été lancée au cours de l’année dernière, «mais sans grand résultat», selon toujours les explications.

Pas de dialogue. Pour en revenir aux réclamations de droits relatifs à l’octroi de déjeuner, les employés réclament néanmoins l’existence de mesures d’accompagnement quant à la note de service selon laquelle il n’est autorisé que 30mn de pause à tout personnel effectuant un horaire continu. Mais les dirigeants, à travers une lettre de réponse aux réclamations, affirment que tout repose sur le respect des lois sur le travail. Par ailleurs, après la publication de la note de service, les employés en question ont organisé des assemblées générales qui leur ont permis à la fin d’élaborer une pétition de doléance adressée aux dirigeants de l’établissement, après que leur lettre de réclamation n’ait obtenu de réponse satisfaisante. Eux qui reprochent aux dirigeants de ne pas avoir laissé la place aux dialogues entre employeurs et employés. Ces derniers affirment ainsi ne pas rester les bras croisés. «Nous avons déjà remis une lettre de doléance auprès des inspecteurs de travail, et attendons ainsi leurs agissements». Affaire à suivre.

Arnaud R.

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