Aucune zone d’activité particulière n’est privilégiée pour les trois mois à venir puisque l’activité cyclonique attendue pour Madagascar devrait avoir lieu pendant la deuxième moitié de la saison, de janvier à avril.
La possibilité de cyclones de forte intensité à ne pas écarter. En général, la valeur climatologique du nombre de systèmes qui intéressent Madagascar par saison est de 4 tandis que les systèmes qui atterrissent sur les côtes malagasy est de 2. Aucun changement majeur n’a été enregistré pour cette saison cyclonique mais le chef de service au niveau de la direction des recherches du service de la direction générale de la météorologie, Zo Andrianina Rakotomavo, a tenu à souligner qu’il ne faut pas se fier au nombre puisque dans le contexte actuel du réchauffement climatique, il suffit d’un seul système de forte intensité pour connaitre un impact catastrophique. « Nous sollicitons toutes les entités concernées à mettre en œuvre dès à présent et comme à chaque début de saison les préparations y afférentes. Elles ne doivent pas être prises à la légère compte tenu des effets du changement climatique dans le monde », a-t-il indiqué. L’activité cyclonique attendue pour Madagascar devrait ainsi se concentrer pendant la deuxième moitié de la saison, c’est-à-dire de janvier à avril.
Inondations. Des risques de périodes sèches dues aux manques de pluie et retard de début de saison de pluies pourraient avoir lieu presque dans toute la Grande Ile à compter de ce mois et jusqu’en décembre. Des précipitations abondantes seront par contre attendues dans la partie Nord-Ouest à partir du mois de janvier. Des risques d’inondations sont ainsi à craindre dans cette partie du pays. Vers la fin de la saison, les précipitations seraient normales à supérieure à la normale saisonnière dans la partie Nord et Ouest de la Grande Ile à savoir les régions Diana, Sava, Sofia, Boeny, Betsiboka, Analanjirofo, le versant Nord des régions Anosy, Alaotra Mangoro, Atsinana, Melaky, Menabe, Atsimo-Andrefana et Ihorombe. Ailleurs, elles seraient normales à inférieures à la normale de saison.
Narindra Rakotobe