
Vers la mi-juin un cas suspect de peste a été signalé dans la commune rurale de Kianjandrakefona dans la banlieue Est du district d’Ambositra. Cette situation a fait état de quatre morts suspects.
Alertés sur le champ, les responsables de santé se sont rendus sur place pour mettre en place un cordon sanitaire et procédés aux formalités d’usage dans le souci de restreindre l’épidémie, a fait savoir le docteur Rasolofonirina Jeanne Raymonde, directeur régional de la Santé Amoron’i Mania.
Prise en charge. Parmi ces dispositions, une mise en observation de 14 jours a été décrétée. Pour l’heure, se réjouit le docteur Rasolofonirina Jeanne Raymonde que rien de suspect n’a été enregistré durant cette période, mais les responsables de la santé restent toujours prudents. Raison pour laquelle, le directeur régional de la santé ne cesse de faire appel à la population pour une plus grande collaboration, d’autant plus que la région d’Amoron’i Mania est favorable à la peste et des cas sont enregistrés chaque année. Le docteur Rasolofonirina Jeanne Raymonde de réitérer sans cesse, que la prise en charge des malades de la peste est gratuite, les personnels médicaux ont été formés dans ce sens et des stocks de médicament sont toujours disponibles.
Exhumation. L’on s’achemine actuellement sur les Hautes Terres à la période des exhumations, pour sa part, le médecin-inspecteur du district d’Ambositra de recommander d’être prudent dans certains cas. En particulier, de ces tombeaux ancestraux où ont été ensevelies de personnes mortes de la peste. Dans la mesure où les virus de la peste sont encore actifs au-delà d’une décennie et risquent de contaminer encore des personnes saines. Il y a lieu donc de faire attention pour que la situation ne vire au drame.
Anastase