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samedi, juillet 12, 2025
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Peste pulmonaire : Quatre décès dont un cas confirmé à Ambalavao

Vingt et un sur les vingt-deux pestiférés soignés dans ce CSB II ont déjà pu regagner leurs domiciles respectifs.

La saison pesteuse vient à peine de commencer mais la peste pulmonaire a encore fait une victime supplémentaire à Ambalavao. En l’espace de quelques jours, cette maladie a ainsi tué huit personnes dans deux districts.

La peste pulmonaire ressurgit. Une personne a de nouveau succombé à cette maladie dans le district d’Ambalavao, région Haute Matsiatra, selon le rapport du ministère de la Santé publique. Le Directeur général de la médecine préventive (DGMP), le Dr Fidy Randriatsarafara, a également annoncé le décès de trois autres personnes qui ne sont autres que des proches de la victime. « Ce sont des personnes d’une même famille mais l’une d’entre elles a été confirmée décédée de la peste pulmonaire », a-t-il expliqué. Les circonstances dans lesquelles les victimes avaient contracté la maladie restent indéterminées. Avec les sept décès recensés dans la commune de Miandrandra, district d’Arivonimamo le mois dernier, le nombre des décédés se porte ainsi à huit jusqu’ici.

Soins. Face à la multiplication des décès liés à la peste, le Dr Fidiniaina Randriatsarafara a lancé un appel à la vigilance et à la prévention de cette maladie. Il a incité les personnes qui présentent des signes suspicieux à se rendre dans les centres de santé ou les hôpitaux le plus tôt possible car les soins médicamenteux y sont gratuits. « La peste pulmonaire peut se transmettre d’homme à homme par l’intermédiaire d’infimes gouttelettes de salives émises en cas de toux par exemple, c’est pourquoi il est toujours conseillé de porter des masques et de se laver les mains avec du savon. Elle se manifeste par une forte fièvre, la fatigue, des maux de tête ou encore des bubons pour la peste bubonique », a-t-il souligné. Pour briser la chaîne de transmission de cette maladie, les malades ne sont pas autorisés à se soigner chez eux comme ce fût déjà le cas pour les pestiférés d’Arivonimamo.  Ils ne peuvent regagner leurs domiciles qu’après l’achèvement des dix jours de traitement. En cette période où la saison pesteuse coïncide avec les cérémonies d’exhumation, la vigilance est toujours de mise car ce rituel peut être un facteur de transmission de la peste si jamais les corps exhumés ont contracté cette maladie.

Narindra Rakotobe

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