
La première Coupe de Madagascar organisée par la Fédération Malagasy de Sport Boules aura lieu le week-end du 24 et 25 juillet à Andraikiba, à l’ouest d’Antsirabe. Un grand événement qui verra la participation de toutes les catégories allant des seniors, hommes et dames, des juniors et des vétérans avec des triplettes constituées.
Une première qui n’a pas échappé à des grincements de dents de la part des vétérans qui n’arrivent pas à expliquer le choix de 55 ans et plus comme limite d’âge.
Grands joueurs. Or, pour être aux normes internationales, l’âge requis est de 60 ans et plus avec un authentique championnat du monde des vétérans, du moins pour les hommes.
Le choix ne s’explique pas car avant cette Coupe de Madagascar, l’âge des vétérans était de 50 ans et plus. Mais comme certains grands joueurs déjà champions de Madagascar tels Hery Morondava, Nana et Ndrema ont aujourd’hui atteint cette limite d’âge, autant les éliminer en la changeant à 55 ans.
Du rafistolage en fait car pour être reconnue à l’échelle internationale, la FSBM se doit de fixer l’âge des vétérans à 60 ans pour cette compétition. C’est une logique bien simple qui fait fi de certains calculs.
Le droit d’inscription pour les vétérans, les dames et les juniors de moins de 17 ans, est de 30 000 ariary par triplette.
Unanimité. Quant aux seniors, chaque équipe aura à s’acquitter d’un droit de 50 000 ariary.
Dans tous les cas, on s’attend à une participation massive des boulistes aujourd’hui convaincus qu’ils ne peuvent pas se passer de cette FSBM du président Amir Andriamilerovason. Certes et pour un début, ce n’est jamais facile mais gageons qu’avec le temps, cette équipe saura rectifier ses tirs.
Le système d’attribuer des points à chaque bouliste pour intégrer la sélection comme quatrième joueur, fait d’ailleurs l’unanimité. Au fond, cela sert à éviter le changement de dernière minute avec cette manie de vendre la place car le remplacement est non négociable. En clair, une équipe qui va représenter Madagascar a désormais tout le potentiel pour réussir.
Clément RABARY