La Fédération Malgache de pétanque fait actuellement l’objet de critiques en règle de la part des férus de cette discipline qui ne digèrent pas cette gestion à la petite semaine de cette discipline qui est pourtant la plus performante pour nous avoir offert des titres mondiaux.
Les protestations vont même plus loin jusqu’à aller piocher dans le bilan financier 2015 sorti en noir et blanc et comportant certains points nébuleux comme cette ristourne de 9,4 millions d’ariary payée pour le compte du ministère des Sports; sans doute en retour des 95 millions d’ariary de subvention perçus par la Fédération. On n’insinue rien, mais la somme ressemble étrangement aux fameux 10%.
Dans le même bilan, on remarque également que les dépenses d’organisation de la grande finale hommes se monte à plus de 7 millions d’ariary alors que les participants n’étaient pas logés et encore moins véhiculés.
Dans ce désormais fameux bilan, on relève également avoir établi 439 licences ayant rapporté à la Fédération un peu plus de 3 millions d’ariary, or sur le terrain, on ne recense que 15 joueurs partis en France qui ont eu leur licence sportive 2015.
Last but no least, on y fait mention d’un achat de trois billets Tana-Bangkok- Tana de 8,5 millions d’ariary, alors que les concernés jurent n’avoir reçu que deux billets.
Comme si la section de Tana était à la bonne école, elle s’est mise dans les rangs avec un championnat qui rapportait le week-end dernier 1 950 000 ariary et ne donner aux quatre finalistes que 700 000 ariary.
Faudra-t-il exiger plus de la Ligue d’Analamanga si elle fait de même au cours du championnat où le droit d’inscription s’élève à 40 000 ariary par équipe ? Le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle a de qui tenir.
Malgré toutes ces critiques, il y a une frange de boulistes qui avancent des solutions autant le dire à très court terme.
Ainsi et pour la constitution de l’équipe pour les Masters, on propose des éliminatoires où chaque équipe apportera dans la cagnotte 2 millions à même de subvenir aux besoins de l’équipe championne lors de son séjour de trois mois en France.
Pour ce qui est de nos représentants aux championnats du monde, il faudra mettre en place une compétition en doublette, même en procédant avec des étapes mais qu’à la fin, on retiendra les deux finalistes pour former le quatuor pour le sommet mondial. On nous assure que ce n’est pas difficile à réaliser, que surtout cela permet de faire taire les critiques. Attendre et croire…
Clément RABARY