Fort des résultats des qualifications pour les Masters de Thaïlande, le comité directeur de la Fédération décide, lui aussi, de passer par des qualifications pour la représentation malgache aux Masters de France.
Après les qualifications, très réussies du reste, pour les Masters de Thaïlande, les hommes de Béryl Razafindrainiony ont également décidé d’en faire autant pour les Masters de France où le camp malgache fait toujours partie des pays invités.
Très fort. Une sage décision qui va permettre davantage de mettre tous les atouts du côté de Madagascar, puisque à l’allure où vont les choses, il va falloir être très très fort pour espérer tenir un rôle de premier plan dans ce prestigieux concours.
Selon les explications du nouveau Directeur Technique National, Saminirina Razafindrakoto, ces qualifications verront la participation de 12 triplettes dont les membres sont disponibles pendant les quatre mois que durent ces Masters en France. Autrement dit, tous les grands joueurs qui s’entraînent à longueur d’année avec les patrons en moins car ces derniers auront du mal à laisser leurs activités pendant ce laps de temps très long.
Les 12 équipes entreront en lice vers la fin du mois de mars, c’est-à-dire juste après la 1re étape du championnat de Madagascar qui va se tenir à Mahajanga.
Préparation. Les participants reviendront donc sur Tana pour cette première manche des qualifications aux Masters et qui va pouvoir permettre d’avoir huit équipes. Ces dernières iront alors au deuxième et dernier tour désignant la triplette qui ira en France.
« Les occasions ne manquent pas pour ces trois boulistes de peaufiner leur forme car après ce premier tour du championnat à six étapes et permettant de dégager six équipes à chaque étape, je suis convaincu qu’ils sont capables de s’illustrer au plus haut niveau et pourquoi pas ravir cette prestigieuse compétition que sont les Masters français », confie Samy Razafindrakoto dont l’objectif est de pouvoir intensifier la préparation de nos boulistes.
« Il n’y a pas de miracle en pétanque, alors il faut se donner à fond dans la préparation », conclue-t-il.
Clément RABARY