
L’ancien président du Club Bouliste de Tananarive (CBT), Hery Rasolonirina, a franchi un autre palier en rejoignant l’équipe de la Fédération Sport Boules Malagasy (FSBM) avec des ambitions justifiées. Une nouvelle fonction qui lui sied comme un gant avec, en filigrane, cette passion grandissante pour la pétanque. Jugez-en plutôt.
Midi Madagasikara : Du CBT à la FSBM, qu’est-ce qui change pour vous et pour votre quotidien ?
Hery Rasolonirina : « Faire partie de la fédération a toujours été un rêve pour moi. Comme je suis très ami avec le président Dolys Randriamarohaja, j’estime que le meilleur hommage que je puisse lui rendre c’est de continuer le travail qu’il a fait pour développer cette pétanque que nous aimons tous les deux ou plutôt tous les trois car le président Amir fait aussi partie de ce cercle. Il faut maintenant aller de l’avant en faisant de la formation nos priorités. »
Midi : Est-ce dire que vous ne pensez pas remettre nos meilleurs boulistes actuels dans le bain ?
H.R. « Non, au contraire. Nous avons des boulistes capables de ravir les titres mondiaux tant chez les hommes que chez les dames mais il faut tout juste une meilleure préparation, voire une meilleure sélection. Je ne vous apprendrais rien en disant que la meilleure équipe n’est pas d’aligner trois Quintais mais de parvenir à aligner trois ou deux joueurs complémentaires. »
Midi : Mais ne faut-il pas surtout une aide de l’Etat ?
H.R. : « Evidemment. D’ailleurs je tiens à remercier vivement le maire d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina, qui a compris l’importance de la pétanque en consentant à octroyer un autre terrain au CBT à Anosy et je salue également le projet du président Andry Rajoelina de construire un boulodrome national à Mahamasina. Des actions concrètes en fait pour espérer encore progresser dans un avenir proche.
Je le dis et redis, la pétanque est l’une des rares disciplines capables de nous donner des titres de champions du monde. Mais pour y parvenir, il faut se soutenir mutuellement et surtout en toute transparence. Nous avons le potentiel pour réussir. »
Propos recueillis par
Clément RABARY