
L’heure est grave et il va falloir à Béryl Razafindrainiony s’armer de courage pour faire face à ce qui paraît être un conseil de discipline, sinon Claude Azéma n’irait pas jusqu’à lui demander de confier provisoirement son poste de président de la fédération malgache de pétanque à un autre.
Après le dernier congrès de la fédération française de pétanque où il était surtout question des boulistes malgaches qui viennent en été en France mais qui, assez souvent, ne respectent pas les règles d’usage, le président de la fédération internationale, Claude Azema, a décidé de convoquer le président de la fédération malgache, Béryl Razafindrainiony, ainsi que Jean Luc Razafindrabe pour s’expliquer sur ces faits.
Les deux hommes auront alors à se présenter à Almeria, en Espagne, le 1er mai prochain pour être entendus par le Comité exécutif de la fédération internationale.
Les reproches de la fédération française au camp malgache ont trait aux mutations et à l’établissement des licences, ainsi que divers problèmes qui font qu’aujourd’hui même, la fédération internationale a choisi de ne plus lancer des invitations aux joueurs malgaches.
L’heure est grave et il va falloir à Béryl Razafindrainiony s’armer de courage pour faire face à ce qui paraît être un conseil de discipline sinon, Claude Azéma n’irait pas jusqu’à lui demander de confier provisoirement son poste de président de la fédération malgache de pétanque à un autre.
Les explications de Béryl Razafindrainiony sur une station de télé, semblent tenir la route notamment quand il prône pour une responsabilité partagée, et invoquant notamment un cas social pour ces boulistes qui gagnent leur vie en France, mais il reste à espérer que le comité qui va se réunir à Almeria l’entendrait de cette oreille.
Clément RABARY