Pour une sage décision, celle du président de la Fédération internationale d’annuler le championnat du monde 2020, en est une. Un choix qui va permettre à Claude Azema de régler d’autres problèmes.
La Fédération Internationale de Pétanque a fini par se résoudre à tirer un trait sur le sommet mondial de triplettes masculines 2020. Un rendez-vous qui devrait se tenir à Lausanne en Suisse, courant juillet. Comme un championnat du monde se tient chaque année, la décision est la plus sage. Cette annulation n’est pas foncièrement une mauvaise chose. Tout d’abord au niveau de la FIPJP où Claude Adema mettra ce break forcé à profit pour régler une bonne fois pour toute, la pétanque en Afrique scindée carrément en deux. Outre la Confédération Africaine de Sports Boule, l’aile légale, il y a aussi la Confédération Africaine de Pétanque dirigée par un richissime Marocain. Ce dernier n’hésite pas à distribuer de l’argent à tout vent pour faire venir certains dirigeants de pétanque en Afrique. Sur ce chapitre, il a même réussi à s’offrir les services d’un ancien dirigeant de la défunte FMP. Samy Be Razafindrakoto pour le nommer, est devenu une pièce maîtresse de cette CAP en devenant le Directeur Technique. Mais autant le dire, cette CAP n’a aucune existence légale et que Claude Azema n’aura pas du mal à s’en défaire en saisissant le Tribunal Arbitral du Sport via le Comité International Olympique. Reste ensuite à récupérer les fédérations dissidentes pour rentrer dans les rangs. Mais là aussi, la FIPJP n’aura pas du mal pour dire que ce choix est un passage obligé pour espérer participer aux championnats du monde. Ensuite l’annulation du sommet de Lausanne va aussi permettre à la FSBM de remettre les pendules à l’heure. Certes, le président Dolys Randriamarohaja parle de convoquer une réunion de son staff mais c’est presque un secret de Polichinelle qu’il serait question des élections au niveau des structures décentralisées de la pétanque. Au bout et après les élections au sein des sections puis plus tard des ligues, la FSBM va procéder à mettre en place une entité élue démocratiquement. Une manière de répondre aux exigences du ministère des Sports. La voie légale en somme.
Clément RABARY