
L’équipe malgache engagée aux Masters de pétanque en France est plutôt mal partie pour espérer se qualifier pour la finale de l’épreuve à Istres. Pour tout dire, Madagascar a du mal à trouver son équipe type où seul Nanou reste incontournable.
Rien ne va plus pour l’équipe malgache aux Masters qui a beau changé sa composition en faisant revenir Hery Razafimahatratra lors de la troisième étape du week-end dernier à Clermont -Ferrand mais rien n’y fit.
Les carreaux de Cobra. Opposée à l’équipe de France, celle de Madagascar s’est inclinée aux quarts de finale sur le score de 13 à 7. Il aurait donc fallu jouer le barrage pour qu’elle rentre avec les deux points en battant l’équipe locale par 13 à 6.
Nanou et ses camarades ont pourtant réalisé une entrée fracassante lors de la première étape de Romans-sur-Isère en infligeant la fanny à l’équipe du Bénin pour ensuite se faire éliminer en demie par l’équipe de Rocher sur le score de 13 à 5.
A la seconde étape à Wissemburg, Madagascar avait pourtant la main heureuse en tirant une équipe locale que Cobra Herizo Rahasintsoa a réussi à dompter grâce à ses nombreux carreaux. Le score de 13 à 7 ne traduisait que peu la domination des Malgaches qui allaient aussitôt subir la loi de l’équipe de Gire par 3 à 13.
L’expérience de Nanou. Ses deux participations aux demi-finales et une victoire au barrage à Clermont- Ferrand valent donc à l’équipe malgache ses 12 points au compteur et une cinquième place guère brillante sur huit formations.
Comme il fallait, à l’issue de sept étapes, se trouver parmi les quatre premiers pour avoir le droit de disputer la finale à Istres, la situation est quelque peu compliquée pour Madagascar qui a du mal à trouver la bonne formule pour espérer faire douter ses adversaires.
Sur ce chapitre en effet, Luc Rahaingoson et Hery Razafimahatratra traversent une très mauvaise passe et n’arrivent pas à donner le meilleur d’eux-mêmes contrairement à Nanou Andrianiana, le plus expérimenté et logiquement le plus efficace, et dans un degré moindre Cobra Herizo Rahasintsoa. Mais à deux contre trois et dans une compétition aussi relevée que sont les Masters, cela devient plus difficile.
Car tout se joue dans la tête et cela explique en partie la victoire malgache devant le Bénin, aussi redoutable soit-il, et les équipes locales.
Clément RABARY