Le verdict des qualifications pour les Masters de Thaïlande a accouché d’une triplette jusque-là inconnue mais qui a réussi à damer le pion aux 44 autres équipes présentes au CBT. Et quelles équipes !
Les jeux sont faits pour les qualifications malgaches pour les 4e Masters de Thaïlande du 8 et 9 mars à Pattaya. L’honneur revient en fait aux trois hommes qui ont gagné le concours d’hier en l’occurrence Patou, Diviesh et Solo.
Complémentaire. Les trois joueurs ont gagné une finale vite fait, bien fait par 13 à 3 devant Jaona, Tafita et Crabo. La dernière mène laissa même le public sans voix quand Diviesh ramena le but vers les deux boules de Patou. Du grand art !
Une triplette aussi inédite que truffée de talent tout en étant très complémentaire. Si Patou assure en pointe, les deux tireurs derrière lui se contentent d’assurer car Diviesh et Solo ratent rarement leur cible.
Jex, Gana et Yves en savent d’ailleurs quelque chose lorsque le même Diviesh réalisa un carreau sur leurs deux boules placées côte à côte. Une partie qui a pris fin sur le score de 13 à 10 au grand dam d’un Faly Jex qui s’était préparé à ce rendez-vous avec le plus grand sérieux.
Préparation. C’est dire que l’équipe est prête pour le grand bain international où elle va retrouver des boulistes de rang planétaire à l’image de Dylan Rocher ou encore de Bruno Leboursicaud sans parler des champions locaux thaïlandais.
Modeste, Solo qui a là l’occasion de réaliser son premier grand baptême de l’air, affirme qu’il va falloir s’entraîner très dur pour espérer faire jeu égal avec les boulistes français. Il a notamment besoin d’affiner sa pointe car sous pression, le jeune joueur d’Antsirabe a du mal à retrouver ses marques.
Mais il garde espoir car il aura encore un mois pour le faire surtout que les organisateurs notamment Tiana Andriambelosoa et Trema entendent aller au bout de leur raisonnement en prenant en charge la préparation de nos porte-fanions. La moindre des choses en fait en sus des billets et des frais de visa et de séjour à Pattaya. Le tapis rouge en quelque sorte…
Clément RABARY