Les vendeurs n’ont pas peur de les vendre sur la place publique. Et les utilisateurs n’hésitent pas non plus à les faire exploser n’importent où.
Les pétards sont toujours visibles sur le marché, malgré les interdictions diverses relatives à leur commercialisation et leur utilisation sur les voies publiques. Rappel : la préfecture de police d’Antananarivo vient juste de publier la semaine dernière l’arrêté préfectoral n°12/2014 – MID/PREF. POL/AG portant interdiction de la commercialisation des pétards et assimilés, et leur utilisation sur les voies, places et lieux publics. Le motif de l’interdiction est toujours le même: le maintien de l’ordre et de la sécurité publique surtout actuellement. Mais jusqu’à maintenant, il semble que cette disposition soit prise à la légère par les tananariviens. Cependant, ledit arrêté affirme bien dans son article 2 que « l’inobservation des dispositions du présent Arrêté sera constatée et réprimée conformément aux dispositions des textes en vigueur notamment celles relatives au trouble à l’ordre public ». Autrement dit, ce texte affirme en quelques sortes que tous ceux qui s’acharnent à vendre ou à utiliser ces produits sur les lieux non adaptés à l’occasion de la fête de l’Indépendance seront sévèrement sanctionnés, voire poursuivis. Mais jusqu’à maintenant, les commerçants et les utilisateurs semblent encore bien tranquilles car, les vendeurs continuent en toute tranquillité de vendre leurs produits dans les lieux publics. Et les utilisateurs également n’arrêtent pas non plus de les faire exploser dans les lieux inadaptés. Quoi qu’il en soit, la police entend effectuer des patrouilles dans les jours qui suivent afin d’éradiquer ces produits sur le marché. Mais jusque là, aucune patrouille n’a été visible nulle part.
Stopper l’importation. Il faut toutefois souligner que malgré le fait que tous les ans, la même interdiction existe, ces chinoiseries sont quand même disponibles partout à Tana. Leur entrée sur le territoire malgache est-elle toujours permise ? Ce qui signifie en tout cas que leurs importateurs n’ont jamais eu de difficultés ou ne sont jamais empêchés au moment de l’importation. Cependant, une fois arrivés à Madagascar, ces produits sont tout de suite mis en vente. Donc, c’est là que la question se pose: ne devrait-on pas pour la prochaine fois stopper leur importation, afin qu’ils ne se propagent plus sur le marché? Il faudrait donc s’attaquer à la source. En tout cas, leurs revendeurs le savent, s’ils se lancent dans cette activité de commercialisation informelle car ils savent que c’est une source de revenus fructueuse.
Arnaud R.