Hier, les marchands occupant les pavillons sur le devant du marché de petite vitesse se sont manifestés pour contester la décision de la commune urbaine d’Antananarivo les expulsant de ce lieu. « Impliquant plusieurs centaines de marchands, cette décision oblige ces derniers àquitter cet endroit afin que la CUA puisse s’attribuer à ses partenaires », déplorent les concernés. Pour eux, cette mesure devra leur porter de lourds préjudices car ils ont déjà dépensé beaucoup d’argent pour la construction de leurs pavillons. «Un investissement que la CUA-même qui nous avait ordonnés de le faire, dont l’objectif était la mise en place des pavillons dans les normes», souligne leur représentant. Selon les informations recueillies sur place, chaque marchand avait déboursé près des 8 millions d’ariary. Les manifestants admettent que la CUA a promis de leur construire de nouveaux pavillons mais ils affirment être septiques quant à leur avenir. Leur souci est de voir que le coût de nouveaux pavillons construits par la CUA ne sera pas à leur portée. Sinon, ils n’auront pas la chance d’en bénéficier à cause du népotisme qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans ce pays. Parlant du coût, les manifestants ont pris comme exemple le cas des pavillons nouvellement construits sur l’esplanade d’Analakely dont l’unité se vend au minimum à 40 millions d’ariary.
T.M.