Après la période des fêtes, le grand calme s’instaure. Un ralentissement est prévu pour les deux premiers mois, au niveau de l’économie nationale, mais les opérateurs et les investisseurs se préparent déjà à une relance après crise.
On ne connait exactement ni la nature ni les caractéristiques du modèle économique et de la politique de relance à appliquer, pour les prochains dirigeants du pays. Mais le secteur privé se prépare déjà à une grande course dans le cadre de la relance après crise. Au niveau du secteur pétrolier, plusieurs compagnies ont déjà exprimé leur volonté de collaborer avec la Grande-île, pour l’exploitation des ressources encore disponibles. En effet, 228 blocs pétroliers sont encore disponibles, dont 222 sont situés en zone marine et 6 en zone terrestre. D’après l’Office des Mines Nationales et des Industries Stratégiques (OMNIS), ces blocs feront l’objet de procédures d’appel d’offre, dès le retour à l’ordre constitutionnel. Notons que même si les compagnies étrangères sont très enthousiastes, vis-à-vis du projet d’exploitation de pétrole, à vue d’œil prometteuse, la Feuille de route n’a pas permis le lancement du processus. Le secteur minier est également déterminante, car même les candidats à la présidentielle ont cité ce secteur comme un levier pouvant favoriser un essor économique. Par ailleurs, l’intensification de ces activités des grands secteurs, corroborée par les investissements publics, profitera certainement aux petites activités, grâce à l’effet d’entrainement.
Calme. Pour l’heure, les consommateurs aussi bien que les importateurs, principaux fournisseurs sur le marché, calment le jeu. Même la circulation routière est devenue très fluide. De leur côté, les banques se sont assurées de bien approvisionner les distributeurs automatiques de billets à cause des jours fériés et des weekends qui se succèdent. De même pour les stations-services qui ont augmenté jusqu’à 15% leurs ravitaillements habituels, afin d’éviter la rupture de stock.
Antsa R.