Une grande partie des objectifs fixés par le Programme de gouvernance et de développement institutionnel restructuré (PGDI2), financé par la Banque Mondiale, est atteinte. Cependant, même certains indicateurs ont largement dépassé les prévisions escomptées, d’autres sollicitent encore plus d’effort. En effet, 10 sur 17 indicateurs prédéfinis ont atteint leurs cibles en fin juin 2014. En faisant une projection réaliste, cette performance sera de 14 sur 17, soit 82,35%, a annoncé Serge Radert, directeur de PGDI2. Pour atteindre les autres objectifs, une prolongation de trois mois est accordée au Programme, qui ne s’achèvera donc qu’en fin novembre 2014. D’après les responsables au sein de PGDI, trois objectifs restent encore difficile à réaliser, notamment en ce qui concerne la gestion des finances publiques, l’intégration du système informatique et l’autonomisation de la formation à distance. « Les efforts pour l’atteinte des objectifs fixés concernent surtout les institutions. Il faut savoir que les appuis extérieurs dépendent de la performance démontrée par les indicateurs. Lorsque les bailleurs auront totalement confiance à la gestion financière, ils apporteront directement des aides budgétaires, à la place des financements de projets comme PGDI. L’idéal est que cette situation arrive au plus vite », a noté le directeur de PGDI. A noter que plusieurs améliorations dans la gouvernance et la redevabilité sociale sont déjà constatées. Nous en reparlerons.
Antsa R.