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mercredi, juin 26, 2024
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Photographie : Viviane Rakotoarivony illumine la danse

Un des clichés de Viviane Rakotoarivony pris durant ses recherches photographiques

Le vernissage de l’exposition de la photographe Viviane Rakotoarivony, « Des mouvements dans la lumière » s’est tenu hier après-midi à l’Is’art Galerie Ampasanimalo. Interview d’une chercheuse de soi.

« Des mouvements dans la lumière », un titre qui bouge. En fait, qu’est ce que vous allez proposer aux visiteurs de votre exposition ?

A la base, la photographie est capture de la lumière. Ce sera l’association de la photo et de la danse. Souvent, quand il y a des spectacles de danse, les clichés dévoilent souvent la scène, mais pas les personnes, les danseurs. Ce ne sont pas des objets, alors, j’ai essayé de plus les connaitre. Me demandant, qui sont-ils vraiment ? Mon objectif a été de m’éloigner des images impersonnelles.

Au contact des chorégraphes malgaches, comment avez-vous découvert le milieu de la danse locale ?

Le milieu de la danse malgache est quelque peu individualiste, bien qu’ils et elles dansent souvent en groupe. Pour la simple raison, qu’ils et elles ont une forte personnalité. Chacun et chacune ont leur émotion respective, leur personnalité. C’est vrai que j’ai effectué un véritable travail de recherche.

Alors, il y a un cheminement dans tout cela ?

Oui, nous les Malgaches, nous arrivons rarement à répondre à ma question, qui sommes -nous ? Nous ne faisons que suivre les cultures étrangères parce que nous ne savons pas où nous voulons aller. En connaissant qui nous sommes, nous pourrons choisir notre propre chemin. En nous connaissant, nous pourrons faire des choix. C’est un cheminement vers le développement.

La photographie est synonyme de « figé », « immobilisme », que fait le mouvement là- dedans ?

La photographie est figée, mais l’histoire ne l’est pas. Il n’y a pas qu’un seul cliché, mais plusieurs. Donc, il y a plusieurs mouvements. C’est une histoire, à chacun de voir si elle finit bien ou elle finit mal. Pour moi, mon objectif est atteint quand les visiteurs se posent la question, qu’est ce que je veux raconter. Parce que cela vient de moi, mon moi.

Pouvez-vous revenir sur la genèse de votre installation ?

J’ai pris des clichés de chorégraphes il y a huit ans, il y a un an je me suis dit  qu’il faut finaliser ce projet. Alors, nous avons travaillé sur des lieux comme Ambohimanarina, Isoraka, By Pass, Ankatso… Moi qui n’utilise jamais de lumière artificielle, même le flash, pour prendre mes photos.

Zo Toniana

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