
Après avoir fait le buzz sur les réseaux sociaux, le député élu à Isandra, Roberthine Rabetafika a organisé un point de presse hier, affirmant qu’on lui a réclamé une importante somme d’argent, en échange de ses photos intimes.
Tout a commencé il y a un mois, lorsqu’un téléphone portable fut égaré en France, d’après les affirmations du député Roberthine. « Mon mari Rapelanoro Benja José, pilote auprès de la compagnie Air Madagascar, a perdu son téléphone à Paris. Dans ce téléphone, il y a nos photos intimes. Les photos diffusées sur les réseaux sociaux figurent parmi celles-ci. Mais je dois préciser que certaines d’entre celles que nous avons vues sur Facebook ont fait l’objet de montage. Il y a un peu plus d’une semaine, lors de la visite du président de la République dans le District d’Isandra, j’ai reçu l’appel anonyme d’un individu affirmant être en possession de photos et de vidéos compromettantes sur moi, et a réclamé de l’argent. Ensuite, il a envoyé des messages SMS à partir d’un numéro Orange et d’un numéro étranger. Sans attendre, le vendredi 23 mars, nous avons déposé une plainte de réserve auprès de la Gendarmerie Toby Ratsimandrava, au service de la cybercriminalité », a indiqué le député. D’après ses dires, les appels anonymes n’arrêtaient pas, avec une réclamation d’importante somme d’argent… en Euros.
Plainte. N’ayant pas cédé au chantage, le député Roberthine a appris lundi après-midi que, ses photos intimes étaient partout sur les réseaux sociaux. Celle-ci a décidé de porter plainte auprès de la Brigade Criminelle, contre toutes les personnes qui diffusent et partagent ces photos. « La Police et la Gendarmerie suivent de près les publications concernant ces photos. Il y a déjà des personnes identifiées, parmi celles qui ont diffusé ou partagé ces photos en question, sur les réseaux sociaux. Ceux qui propagent de fausses informations sur ce sujet seront également poursuivis. Je dois souligner que les rumeurs sur le cas du conseiller spécial de la Présidence, Mbola Rajaonah sont fausses. Je ne le connais que sur le plan politique. Nous n’avons pas d’autres relations à part cela. Il est donc impossible que ce soit lui qui était en possession de ces photos. Ces rumeurs ne sont que spéculation pour nous discréditer », a-t-elle martelé. « Nous avons contacté tous les hauts responsables, jusqu’au sein du Gouvernement, pour prévenir les dégâts que cet incident pourrait causer. Je fais appel à tous les Malagasy, amis, parents, pour condamner ces actes de propagation de photos intimes », a poursuivi le député d’Isandra. D’après les informations, les suspects sur cette affaire se comptent déjà en dizaine et bientôt en centaine.
Antsa R.