Les formalités pour l’exportation de pierres industrielles sont désormais traitées au niveau des ports d’embarquement, ou à Ivato. Cette nouvelle mesure a été appliquée depuis le début de ce mois de janvier, pour améliorer les contrôles, et accélérer les procédures, d’après le directeur général des Ressources Minières, Pamphile Rakotoarimanana. « Un avis sur ce changement a déjà été publié trois mois à l’avance. Auparavant, ces formalités étaient traitées à Antananarivo, au niveau de la Direction interrégionale des ressources minières. Mais aujourd’hui, grâce au renforcement des capacités des responsables, cette nouvelle stratégie est possible. L’objectif est de faciliter les procédures pour les usagers et en même temps de renforcer les contrôles, grâce à cette approche liée à la décentralisation effective. Néanmoins, nous rappelons la nécessité du partenariat public-privé. Les suggestions des opérateurs pour l’amélioration de ce secteur d’activité sont toujours les bienvenues », a annoncé le DG des Ressources minières.
Formalisation. Les pratiques illégales seront freinées, grâce à cette nouvelle stratégie, d’après le directeur interrégional des Ressources minières, David Ratsimbazafy. « Pour ses activités, l’exportateur doit disposer de patente, de laissez-passer modèle 1 pour le transport et modèle 3 pour l’exportation. Et avec le traitement des autres formalités au port d’embarquement, les pierres sont désormais transportées directement, depuis le lieu d’exploitation, vers le lieu d’embarquement », a-t-il indiqué. Bref, il serait difficile pour les trafiquants de remplacer les pierres par d’autres, après le traitement des formalités. Par ailleurs, ce traitement se fera désormais en moins de 24h, même si la loi indique un délai maximum de 48h, d’après les explications du DG Pamphile Rakotoarimanana.
Antsa R.