
Grâce aux progrès techniques, de plus en plus de pierres taillées en provenance de Madagascar arrivent à respecter les normes internationales. En 10 ans, l’Institut de Gemmologie (IGM) a formé plus de 2 000 gemmologues et lapidaires.
Un concours de lapidairerie est organisé tous les ans par l’Institut de Gemmologie de Madagascar (IGM), pour la promotion des exportations des pierres précieuses taillées. En effet, ces pierres extraites dans la Grande Ile, étaient surtout auparavant exportées, à l’état brut, et donc avec une valeur moindre, malgré les opportunités de création de valeur ajoutée. D’après le DG de l’IGM, Andrianirina Rasolonjatovo, participer à ce concours de niveau international est un grand défi. « Ces participants devaient prouver leurs compétences et savoir-faire, afin que le monde sache que Madagascar a l’expertise pour tailler les pierres, en respectant les normes internationales ; cela, afin de valoriser nos pierres précieuses à l’exportation. Bref, il s’agit de la promotion du savoir-faire des participants et de tous les lapidaires formés à l’IGM sur le plan national et international dans le domaine du taillage de pierres précieuses », a-t-il annoncé, dans son discours, lors de la cérémonie de remise de trophées aux gagnants du concours.
Perfectionnements. Sur le marché, les pierres précieuses taillées de Madagascar attirent de plus en plus l’attention des acheteurs. D’après les membres du jury du concours de lapidaires, la qualité du travail est déjà acquise pour les lapidaires à Madagascar. Cependant, cela reste insuffisant pour se faire désirer sur le marché. « Il faut savoir que la rapidité du lapidaire est un des facteurs recherchés par l’industrie de taillage de pierres. Il faut donc exceller dans cette voie », a précisé le DG de l’IGM. A noter que plusieurs types de formations peuvent être suivies, dans ce cadre, auprès de l’IGM. Selon les informations fournies, si les exploitations des pierres précieuses de Madagascar étaient au départ, assurées en grande partie par des opérateurs étrangers, notamment africains, c’est parce que ce sont ces derniers qui se sont inscrits en grand nombre auprès de l‘IGM, pour se former dans le domaine des pierres précieuses. Aujourd’hui, de plus en plus de Malgaches s’intéressent à ce secteur. Selon la Direction générale de l’IGM, la prochaine rentrée dans l’institut concerne la formation d’experts en gemmologie, qui commencera le 3 janvier prochain.
Antsa R.