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mercredi, juin 4, 2025
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Piratage de livres : Deux personnes arrêtées dont une placée sous MD

Menant une lutte contre les piratages d’œuvres littéraires et artistiques, la brigade anti-piratage et le ministère de la Communication et de la Culture viennent d’arrêter deux personnes, la semaine dernière. Arrêtés respectivement dans la ville de Fianarantsoa et dans le quartier d’Itaosy, ces deux individus sont poursuivis pour avoir falsifié et dupliqué des livres malagasy pour ensuite les avoir revendus à un prix dérisoire sous format PDF sur les réseaux sociaux. Déféré au parquet, l’un d’entre eux a été placé sous mandat de dépôt.

La falsification ou la duplication des livres malagasy prend aujourd’hui de l’ampleur et se manifeste sous diverses formes. Alors qu’auparavant le photocopillage suffisait pour voler les œuvres des autres, aujourd’hui, les œuvres littéraires dupliquées sous format PDF sont mis en vente illicitement sur les réseaux sociaux. Et cela se vend à des prix dérisoires. En effet, un livre au format PDF s’achète à 2 000 ariary sur les réseaux sociaux contre 20 000 à 30 000 ariary au prix normal du livre édité. Un auteur d’expliquer que la fraude occasionne jusqu’à 60% de pertes aux éditeurs et maisons d’édition. Cependant, ces derniers ne peuvent se permettre de baisser le prix des livres en raison du coût élevé des matériaux de production. L’Association des éditeurs de Madagascar (AEDIM), qui regroupe neuf membres, mène actuellement une lutte pour la protection des œuvres littéraires. Elle a pris cette initiative en se basant sur la législation en vigueur car elle est convaincue que la production de livres contribue au développement du pays. Les articles 425 à 428 du code pénal et la loi n°99/036 stipulent l’interdiction de la vente des livres contrefaits. Chacun devrait être conscient du danger que représente la falsification ou la photocopie des livres, précise le président de l’AEDIM face à l’existence de ces fraudes qui sont monnaie courante ces derniers temps. D’après lui, les éditeurs et les écrivains perdent jusqu’à 60% de la valeur de leurs œuvres. Heureusement que l’État, à travers le ministère de la Communication et de la Culture, a manifesté sa solidarité envers l’association en mettant en place une brigade spéciale pour lutter contre ce fléau. Travaillant de concert avec le ministère, les actions de cette institution ont apporté des résultats satisfaisants ces derniers six mois dont l’arrestation des deux personnes susmentionnées.

T.M.

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