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vendredi, juillet 11, 2025
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Piraterie dans l’Océan Indien : Une seule attaque depuis 2014

Les participants attentifs lors de la formation.
Les participants attentifs lors de la formation.

Une trentaine d’acteurs venant des pays membres de la Commission de l’Océan Indien (COI), de Djibouti, du Kenya, du Mozambique et de la Somalie ont bénéficié d’une formation se portant sur le droit de la mer et sa mise en œuvre.

Les dernières statistiques de 2011 en matière de piraterie dans l’Océan Indien ont été affolantes. Il y aurait en effet eu environ 32 attaques par jour enregistrées dans l’Océan Indien d’après Leila Lounes, conseillère politique auprès de l’opération Atalanta sur la lutte contre la piraterie dans l’Océan Indien. Une opération de sécurisation maritime financée par l’Union Européenne.  La situation se serait apparemment améliorée, car selon toujours Leila Lounes, la dernière attaque enregistrée remonterait au mois d’octobre dernier. Le seul et unique évènement survenu depuis l’année 2014 selon toujours ses dires. « Les cas de pirateries ont diminué de façon radicale. Ce qui est un succès » a-t-elle ajouté.  Un succès qui aurait pu être atteint grâce à « trois grands facteurs à savoir : la forte présence de force navale (OTAN, ATALANTA, la coalition américaine avec la CMF), le développement de l’industrie maritime pour faire face à la piraterie et enfin le legal finish. Ce dernier étant l’un des plus importants dans la mesure où il permet de poursuivre en justice les pirates » d’après toujours Leila Lounes. La lutte contre la piraterie continue malgré les avancées positives. Une continuation qui trouve son sens dans la formation juridique et opérationnelle qui s’est tenue à l’hôtel Ibis Antananarivo.

Modules. Initiée par la COI à travers le programme MASE ou Maritime Security et le plan régional de surveillance des pêches (PRSP), la formation a été avant tout une séance de partage entre les participants. Ces derniers ayant été composés par des « officiers de marine et de la garde-côte, des conseillers juridiques, des magistrats, des chefs de centre de surveillance des pêches des pays engagés dans le plan de surveillance des pêches (PRSP) » ont pu voir leur capacité renforcée. Notamment sur « comment agir dans les opérations maritimes multinationales sous un point de vue pratique et opérationnelle ». Ainsi, « les modules auraient été axés sur le fonctionnement desdites opérations au jour le jour ». Une formation complète qui aurait donc eu comme objectif la transmission de savoir-faire et savoir-être afin de doter les participants des outils nécessaires pour « travailler de concert dans le cadre des initiatives maritimes régionales au niveau de la région Océan Indien ». Mais également l’occasion pour les organisateurs de « mieux préparer les participants à la mise en place du Centre régional de Coordination des Opérations en Mer aux Seychelles ». Un projet prévu dans le cadre du résultat 4 du programme MASE et qui doit travailler en complémentarité avec le Centre Régional de Fusion de l’Information Maritime. Celui-ci étant déjà opérationnel et qui est situé à Madagascar. 

José Belalahy

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