Le football méritera plus que jamais son nom de sport-roi pour ce mois de mars 2020 où les Barea de Madagascar affronteront les Eléphants de la Côte d’Ivoire, pour une double confrontation. Le match-aller aura lieu à Abidjan le 27 alors que les deux équipes se retrouveront probablement au stade Barikadimy de Toamasina le 31 mars.
Place au foot
Deux matches d’une importance particulière pour les protégés de Nicolas Dupuis qui a reconnu que sur le papier la Côte d’Ivoire nous est supérieur. Ce qui est vrai puisque selon le dernier classement FIFA, la Côte d’Ivoire se trouve au 61e rang mondial alors que Madagascar est classé 91e. En somme, théoriquement 30 marches séparent les deux pays. Mais rien n’est joué d’avance puisque la bande à Anicet Abel a démontré lors la phase finale de la CAN 2019 qu’elle est capable de briller parmi le gratin du football africain en se hissant aux quarts des finales après avoir battu des grandes équipes comme le Nigeria et la République Démocratique du Congo. Et l’aventure continue pour les onze malgache qui ont réalisé une entame de compétition parfaite en battant lors des deux premiers matchs éliminatoires de la CAN 2021, l’Ethiopie et le Niger. Mieux, la large victoire de 6 buts à 2 à Niamey a démontré que les Barea sont toujours là et garde cette solidarité et ce collectif qui ont fait leur succès en Egypte. En deux matches, ils ont déjà pratiquement fait la moitié du chemin vers le Cameroun. Bref, les Barea sont de nouveau là et sont même renforcés par trois nouveaux internationaux. En l’occurrence, Hery Bastien, Alexandre Ramalingom et Hakim Abdallah qui vont apporter jeunesse et fraîcheur à l’équipe qui a la chance de garder la première place de son groupe. Ce qui est en tout cas sûr, c’est que cette équipe là va, une fois de plus, faire rêver les Malgaches qui vont de nouveau vivre une parenthèse et sortir de cette atmosphère politique redevenue malsaine, ces derniers temps, avec le retour de cette guéguerre politique source de division qui n’a jamais fait du bien au pays. Source de joie d’un peuple dont la plupart souffre encore de la pauvreté, les Barea sont rassembleurs. Prions pour que l’aventure continue et qu’au même titre que les victoires, la lutte contre la pauvreté soit une réussite. Place au foot et dans la joie car impossible n’est pas Barea. Alefa Barea.
R.Edmond.