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mercredi, janvier 15, 2025
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Place du 13 mai: Fraudes électorales massives dénoncées par les partisans de Ravalomanana

Les forces de l’ordre ont cédé à la pression de la foule samedi sur la Place du 13 mai.
Les forces de l’ordre ont cédé à la pression de la foule samedi sur la Place du 13 mai.

Une grave crise postélectorale est à craindre si la HCC accepte de cautionner les fraudes massives perpétrées lors du scrutin du 19 décembre.

Première manifestation populaire samedi dernier sur l’historique Place du 13 mai depuis le 1er tour de l’élection présidentielle.  En effet, malgré l’interdiction faite par le Préfet de Police d’Antananarivo, les partisans du candidat Marc Ravalomanana ont pu envahir le Parvis de l’Hôtel de ville. L’endroit a été quadrillé dès le petit matin du samedi par les éléments des forces de l’ordre. Il fallait une négociation menée par Henri Rakotomalala alias Riri Be pour que les éléments des forces de l’ordre requis par le Préfet de police dans le cadre de la mission de l’OMC aient cédé l’entrée sur le Parvis aux manifestants qui étaient massivement venus pour exprimer leur mécontentement face aux fraudes électorales massives perpétrées lors du scrutin du 19 décembre. La deuxième négociation menée par les députés Hanitra Razafimanantsoa et Rodin Rakotomanjato ont permis aux partisans du candidat n°25 d’envahir le Parvis entier. L’officier qui a assuré le commandement des éléments de l’Emmo a accepté de retirer ses troupes après la main-levée de la réquisition par le Préfet de police Angelo Ravelonarivo qui a pourtant persisté et signé vendredi dernier que la manifestation des pro-Ravalomanana était interdite.

Grands déballages. Comme il fallait s’y attendre, la manifestation des partisans de Marc Ravalomanana s’est déroulée sans casse ni débordement. Contrairement aux « tsaho » (rumeurs) colportés dans les réseaux sociaux, il n’y a eu ni mort, ni blessé. Les éléments de la sécurité civile du K25 ont assuré la sécurisation du site de rassemblement. La manifestation a été une occasion pour les partisans du candidat n°25 de faire des grands déballages sur les fraudes électorales massives qu’ils ont constatées. Des fraudes massives dont ils ont les preuves en leur possession. « Si nous sommes venus ici, ce n’est pas uniquement pour la cause du candidat Marc Ravalomanana, mais pour le bien de notre pays tout entier. On ne peut pas laisser Andry Rajoelina gouverner ce pays parce qu’il a détourné nos choix. », a déclaré Fidèle Razara Pierre. Ce dernier a vivement interpellé la HCC sur la réalité actuelle. « Si vous, les membres de la HCC, acceptez de cautionner ces fraudes massives, vous seriez responsables de ce qui se passerait dans ce pays après la proclamation des résultats officiels de l’élection du 19 décembre. », a-t-il averti.  Quant au député Hanitra Razafimanantsoa, elle a promis que les preuves des fraudes électorales massives constatées par le K25 seront présentées sur un écran géant mercredi prochain sur la Place du 13 mai. On a appris que l’équipe juridique du candidat Marc Ravalomanana a pu déposer 1.500 requêtes auprès de la HCC samedi dernier à 16h. Et avec le prolongement du délai imparti au dépôt des requêtes à Ambohidahy (jusqu’à aujourd’hui à 16h), ce nombre va certainement augmenter.

Annulation. A voir les preuves présentées par l’équipe du candidat n°25, les fraudes massives découvertes lors du 2ème tour de la présidentielle se présentent sous diverses formes. Mais, la fraude la plus inacceptable est l’absence des numéros de série pour les bulletins uniques imprimés par la CENI en Afrique du Sud alors que les dispositions de loi organique n°2018-008 relative au régime général des élections et des référendums prescrivent le contraire. Par ailleurs, le K25 a constaté des inversions des résultats au détriment du candidat Marc Ravalomanana. Des cas de falsification des procès-verbaux ont été également décelés. L’équipe du candidat Marc Ravalomanana a aussi constaté la disparition magique des bulletins uniques au niveau des bureaux de vote, sans parler des nombreux électeurs qui ont voté plusieurs fois. Avec ces irrégularités flagrantes, l’annulation du scrutin du 19 décembre par le juge constitutionnel n’est pas à exclure si ce dernier agit pour l’intérêt supérieur du peuple malagasy. La CENI a reconnu ces irrégularités, mais bizarrement, elle a déclaré qu’elle ne pouvait plus rétablir la vérité, alors qu’elle avait encore le temps de se rattraper. La balle est donc dans le camp de la HCC dont le président, Jean Eric Rakotoarisoa, était connu à l’époque pour son intégrité et sa droiture. Avant d’être président de cette plus haute juridiction du pays, ce constitutionnaliste de renom était membre d’une importante entité de la société civile dénommée SeFaFi (Observatoire de la Vie Publique). A l’époque, l’intervention de Jean Eric Rakotoarisoa a été très appréciée par les observateurs épris de justice car il n’a pas eu sa langue dans la poche lorsqu’il s’agit de dénoncer les entorses à la Constitution et aux lois de la République. Cette fois-ci, Jean Eric Rakotoarisoa a l’avenir du pays dans entre ses mains. Va-t-il cautionner les fraudes électorales massives prouvées par l’équipe juridique de Marc Ravalomanana ?

  1. Eugène
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