
« D’une façon générale, une diminution de 2% des utilisateurs réguliers au niveau des centres de santé est constatée et confirmée par les données de DHIS2 ». C’est ce qu’on peut lire dans le rapport relatant l’impact de la Covid-19 sur la planification familiale à Madagascar. En effet, le rapport fait savoir une augmentation du nombre des « perdus de vue » à cause du confinement. « Situation causée par la crainte des clients d’être contaminés par le virus et le manque de moyen de transport », note toujours le document. Avant de préciser «les mesures prises pour lutter contre la propagation de la pandémie notamment l’application de service minimum et la suspension des transports en commun ont affecté l’accès aux soins, y compris la planification familiale dans les secteurs public et privé surtout dans les régions les plus touchées par la pandémie ». Par ailleurs, l’on note également des impacts sur la chaîne d’approvisionnement et la gestion des produits contraceptifs dans les districts. Tous les districts étaient concernés par le risque de rupture de stocks pour toutes les gammes de contraceptifs interpelle le rapport d’évaluation. Les raisons avancées étant les problèmes de transport, logistiques ou encore d’infrastructures. Il conviendrait de noter que l’évaluation en question a été effectuée dans 99 districts sanitaires (dont les 20 sont enclavés et les 79 autres non enclavés) répartis dans les vingt-deux régions du pays. Soit, une étude menée dans 86,9 % des districts du pays.
Recueillis par José Belalahy