Mettre à disposition des couples des choix de contraceptifs modernes leur permet de planifier et d’espacer les grossesses. Pour Madagascar, les efforts menés dans ce sens sont déjà palpables d’après le président national de la Coalition Malagasy pour le renforcement du système de santé (COMARESS) , Dr Jean Claude Rakotomalala. Madagascar détient même le taux de prévalence contraceptive moderne (TPCM) le plus élevé en Afrique Francophone pour les femmes mariées. Selon l’Enquête des objectifs du millénaire pour le développement 2012/2013 (ENSOMD), le taux d’utilisation de la contraception moderne chez les femmes en union est de 33%. Ce taux a connu une hausse significative et s’élève actuellement jusqu’à 43% pour les femmes mariées. Parmi les méthodes utilisées, on compte entre autres la stérilisation, les préservatifs, la pilule, le DIU (Dispositif intra utérin) , l’implant ou encore les injectables.
Engagements. Malgré les avancées enregistrées dans ce sens, Madagascar prévoit d’augmenter le taux de prévalence contraceptive moderne pour les femmes en union à 60%. Le pays prévoit également de réduire le taux de besoins non satisfaits en planification familiale à 8% dans les nouveaux engagements FP 2030 récemment signés. Pour y parvenir, la COMARESS s’engage à œuvrer et soutenir le gouvernement dans les efforts pour atteindre ces objectifs très prometteurs à réaliser dans un délai de deux ans. « La planification familiale est une solution permettant de sauver la vie des femmes, des nouveau-nés et des adolescents tout en contribuant au développement socio-économique du pays », renchérit-il.
Narindra Rakotobe
