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mardi, mai 14, 2024
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Planning familial : Cibler les jeunes

Séance d’information et de counselling à l’endroit du public présent, hier, au CSB d’Ankadikely Ilafy.
Séance d’information et de counselling à l’endroit du public présent, hier, au CSB d’Ankadikely Ilafy.

L’USAID (Agence américaine pour le développement International) augmentera son aide au secteur du planning familial (PF) à Madagascar. Avec son appui, Marie Stopes renforcera le secteur de la santé publique en développant son réseau de franchise sociale à 40 centres de santé de base (CSB). L’annonce a été faite, hier, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la contraception, à Ankadikely Ilafy. Le CSB de cette commune rurale figure parmi ceux appuyés par l’USAID à travers Marie Stopes.

18% des femmes se marient avant l’âge de 18 ans à Madagascar, dont une majorité accouche avant d’avoir 20 ans. Elles s’exposent à des risques réels sur leur santé et celle de leur bébé. Une raison plus que suffisante pour augmenter l’accessibilité à la contraception, notamment par les jeunes. Le soutien de l’USAID consiste à doter les centres de santé, à travers Marie Stopes, du matériel nécessaire pour améliorer la fourniture de services de PF et de santé de la reproduction aux populations rurales enclavées.

Objectifs. Rendre la contraception encore plus accessible qu’avant, sera ainsi l’objectif à atteindre et les jeunes sont particulièrement visés. En effet, les services de PF sont souvent hors de portée et les besoins non satisfaits restent élevés. Avec un taux de couverture contraceptif de 33% actuellement à Madagascar (25% il y a encore deux ans), seulement une minorité y a accès. Par ailleurs, la dégradation du système de santé après la crise de 2009 a amené à la multiplication des accouchements non assistés par un personnel qualifié, avec les risques de mortalité maternelle et néonatale que cela pourrait entrainer.

Courte durée. Les méthodes de contraception de courte durée tels la pilule et le contraceptif injectable, figurent parmi les plus utilisées par rapport aux méthodes de longue durée comme le DIU (dispositif intra-utérin) et les implants et aux méthodes permanentes comme la ligature des trompes et la vasectomie. 88% des femmes ayant recours à la contraception, ont recours aux méthodes de courte durée. Il s’agira alors de mettre à disposition une gamme complète de méthodes de contraception.

Hanitra R.

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