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Plateau de l’Horombe : Un réservoir d’eau souterraine entre 600 millions et 1 milliard m3/an

Cette zone est favorable à l’exploitation à grande échelle mais il faut bien choisir les types de spéculations adaptées.

Le plateau de l’Horombe est reconnu par ses vastes étendues de terrain inexploitable depuis des années. D’aucuns se demandent si cette zone est favorable à l’agriculture à grande échelle ou à la création d’une nouvelle ville. Pour ce faire, l’existence de source d’eau constitue la condition sine qua none.  Les études géologiques et les investigations hydrogéologiques menées par Rahobisoa Jean-Jacques, un étudiant en Hydrogéologie – Sciences de la Terre au sein de la Faculté des Sciences, depuis 2006 jusqu’en 2011 ont abouti à un résultat concret. En effet, « nous avons découvert un réservoir d’eau souterraine d’une quantité de plus de 600 millions et 1 milliard m3 par an, alors que les besoins en eau de la population dans la zone de l’Horombe sont estimés à 70 millions m3/an. Leur profondeur varie en moyenne entre 45 et 60 m », a annoncé l’Impétrant lors de la présentation de son thèse tout récemment.

Potable. « Ces études ont été réalisées grâce à la collaboration avec le projet de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique au sein de l’INSTN et le gouvernement allemand », a-t-il poursuivi. Notons que le thème de sa thèse s’intitule « Etude de la recharge du bassin hydrogéologique du plateau de l’Horombe et ses environs ». De nombreuses méthodes ont été utilisées pour parvenir à ses travaux de recherches. On peut citer, entre autres, les outils isotopiques, l’hydrochimie, le Système d’Information Géographique et des photosatellites. L’objectif de ses recherches vise à déterminer la quantité et la qualité de la recharge du réservoir d’eau souterraine du plateau de l’Horombe. « Les ressources en eau souterraine sont plus sûres et plus viables car elles sont moins vulnérables à la pollution. Leur coût d’exploitation est également moins cher car elles ne nécessitent presque pas de traitement. D’ailleurs, la qualité de la recharge en eau souterraine est bonne et potable étant donné que la valeur de la conductivité électrique est inférieure à 500 microsiemens si le seuil acceptable par l’Organisation Mondiale de la Santé est de 2 300 microsiemens », a-t-il expliqué.

Spéculations. Quant à l’utilisation de ces ressources en eau souterraine, l’Impétrant suggère qu’il faut bien choisir les spéculations adaptées pour une exploitation à grande échelle tout en évitant l’usage abusif des engrais chimiques. En effet, « l’épaisseur de la couche recouvrant l’aquifère est très mince, soit entre 0 à 5 m », a-t-il enchaîné. Il rejette, entre autres, l’idée de la plantation d’eucalyptus et de la culture de maïs sur une grande superficie dans le plateau de l’Horombe. Par ailleurs, les énergies éoliennes et solaires y sont également très favorables. L’impétrant a opté pour cette région pour effectuer ses recherches afin de contribuer au développement économique de la nation via la promotion de l’agri-business servant à alimenter les besoins en nourriture de la partie Sud de l’île. Après la présentation de son thèse, il a obtenu la Mention très honorable avec félicitation du jury.

Navalona R.

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