Une prise de position ferme face à l’horreur. C’est ce qu’on peut dire de l’interpellation faite par la Plateforme de la Société civile pour l’Enfance à Madagascar.
Dans un communiqué publié le 13 mai 2025, la Plateforme de la Société Civile pour l’Enfance (PFSCE) exprime son indignation profonde face à l’ampleur des violences qui frappent les enfants à Madagascar. La plateforme, qui regroupe 66 organisations œuvrant pour la protection de l’enfance, tire la sonnette d’alarme après deux affaires particulièrement choquantes : le meurtre de Marie Tricha Ravao, brutalement assassinée le 26 avril, et celui de la petite Raissa, âgée de 8 ans, retrouvée morte le 12 mai dans des conditions effroyables. Ces actes, qualifiés d’abjects et inqualifiables, ne sont pour la PFSCE que la partie visible d’un phénomène bien plus large de « banalisation de la violence envers les enfants. » La plateforme dénonce une « société où l’innocence se retrouve régulièrement piétinée dans l’indifférence quasi générale. »
A tous les acteurs
Face à cette situation dramatique, la PFSCE interpelle avec force l’État, la justice, les forces de l’ordre et la société civile. Elle appelle à des enquêtes transparentes, à une justice exemplaire. Elle exige également un renforcement des mesures de sécurité, mais aussi et surtout invite à une mobilisation collective. « La vie de nos enfants est sacrée », martèle la plateforme, qui exige des mesures concrètes à tous les niveaux afin de mettre fin à cette spirale de violence. Dans son communiqué, l’organisation de la société civile déclare refuser que de telles tragédies deviennent la norme. Tout en rappelant que chaque enfant a droit à une protection sans faille.
Recueillis par José Belalahy
