L’unité de la plateforme Firaisankina est de nouveau mise à l’épreuve. Les prochaines élections communales seront un grand test pour la principale plateforme de l’opposition après les élections législatives du 29 mai avec ses conséquences sur le rapport de force sur l’échiquier politique malgache. Dans les circonscriptions majeures, dont la mairie d’Antananarivo, les partis membres de la plateforme se mettront certainement en ordre dispersé. Première force de l’opposition, le parti Tiako i Madagasikara a déjà montré, lors de la célébration de son 22ème anniversaire, son intention de voler sur ses propres ailes, si cela s’avère nécessaire. Une possibilité que le parti Hery Vaovao ho an’i Madagasikara (HVM) n’a pas exclue.
Survie politique
Au sein de la plateforme, l’effritement n’est d’ailleurs pas à écarter. En effet, les alliances se font et se défont au gré des circonstances et avec un parti au pouvoir en position de force, chaque formation au sein de l’opposition est obligée d’assurer sa survie politique en attendant qu’un nouveau rapport de force se dessine. En tout cas, le parti HVM est le grand perdant des dernières législatives. Le TIM et le Pro-Siteny se partagent les 22 sièges obtenus par la plateforme Firaisankina avec une large domination du parti de l’ancien président Marc Ravalomanana qui a 16 élus. Si le poste de 7ème vice-président de l’Assemblée nationale a été ainsi confié au pro-Siteny, le TIM est à la tête du groupe parlementaire Firaisankina.
Julien R.