
Une réunion conjointe des plateformes Panorama, Antanimena, Médiation active et inclusive, réunies sous la bannière de la PAM, s’est tenue, hier, à Amparibe. Ces entités lancent un appel à un dialogue constructif avec l’État central pour sortir le pays de la crise multidimensionnelle qu’il traverse.
La scène politique malgache continue d’être marquée par une instabilité latente, exacerbée par des tensions économiques, sociales et institutionnelles. Face à ce constat, la plateforme « Panorama, Antanimena, Médiation active et inclusive (PAM) », regroupant plusieurs entités de l’opposition et de la société civile, a organisé, hier, à Amparibe, une rencontre stratégique qui s’est tenue sous le signe de l’unité et de la recherche de solutions. L’objectif affiché est clair. Il s’agit de « prioriser un dialogue national franc et inclusif avec les autorités étatiques », afin d’identifier des issues pérennes à la crise actuelle. « Il ne s’agit pas simplement de revendiquer, mais de proposer une voie de sortie concertée, construite avec l’ensemble des forces vives de la Nation », ont souligné les organisateurs. Des figures de l’opposition bien connues par le grand public, tel que des représentants du parti HVM, membre de la plateforme PANORAMA, du RMDM ou encore du parti Otrikafo, se trouvent parmi les invités lors de cette discussion.
Adhésion
En effet, la rencontre a rassemblé, « 120 participants sur les 150 invités », un taux de participation jugé satisfaisant par les organisateurs. Ces derniers y voient un « signe encourageant d’adhésion » à leur démarche, même si la journée d’échanges n’était qu’un premier jalon. « Ce n’est qu’un début », précise une source au sein de la PAM. D’autres actions similaires sont prévues dans les prochaines semaines afin de « renforcer la mobilisation et structurer davantage le front de l’opposition ». En tout cas, selon le président national du parti HVM, Rivo Rakotovao, un des invités de la plateforme PAM, « il est toujours nécessaire de discuter », bien que « la classe dirigeante reste souvent réticente face à ces genres d’initiative ». Selon Rivo Rakotovao, « l’ancien président Hery Rajaonarimampianina a accepté de dialoguer en 2018 car son régime se trouvait déséquilibré ».
Reconstruire ensemble
Quoi qu’il en soit, malgré l’absence de résultats tangibles lors des précédentes tentatives de rencontre avec les autorités, la PAM ne baisse pas les bras. « Nous ne renoncerons pas. La nation mérite mieux que le statu quo », a déclaré Brigitte Rasamoelina, coordinatrice de la plateforme. Pour elle, « l’État ne peut continuer à ignorer les appels à la discussion », d’autant plus que les crises, politique, économique, sociale, s’enracinent. Un appel solennel a ainsi été lancé pour l’organisation d’un « véritable dialogue autour d’une table ronde », associant toutes les parties prenantes, y compris les responsables étatiques. La PAM insiste sur le caractère inclusif et pacifique de cette initiative, qui vise, selon ses termes, à « reconstruire ensemble une nation déchirée ».
Julien R.
Bon courage !
Vouloir faire d’un ensemble hétérogène, une plateforme homogène s’avère compliqué politiquement parlant. Avec l’idée sous-jacente, encore et toujours, du principe grégaire de la gouvernance multipolaire.
Pratique illusoire et peu crédible s’il devait s’agir d’ épreuve de gouvernance. Une issue donnant une main leste aux abus de corruption, au népotisme,,aux traffics d’ influence et autres malversations.
Chercher à reproduire le schéma de la course aux canards en période transition .
Le titre du film était: « Samy manao izay ho afany » ou, À chacun, son ritme.
Ce qui peut expliquer le retour ostensible sur scène de politicards de tous horizons. Les cabotins de la vieille garde..