Sachant que l’embryon est un organisme, c’est-à-dire un être vivant. Que, dès le départ il a son génome humain qui lui est propre et qui fait de lui un individu unique.
Pour vous, l’avortement est-il un crime ?
Pour beaucoup de personnes, l’avortement se résume à un problème de moralité. Arrêter le développement d’un fœtus est un meurtre, même s’il n’a jamais été défini à quel moment il acquiert un « degré d’humanité ». Ce que l’on sait est qu’il est probable qu’un fœtus perçoive la douleur dès la 13ème semaine de gestation.
Pourquoi vouloir tant défendre un être qui ne l’est pas tout à fait, et ignorer les douleurs d’êtres qui sont, eux, bien vivants ? Quoi que l’on dise et quoi que l’on pense, avorter n’est pas une décision facile à prendre. Pour toutes celles qui y ont recours, c’est un déchirement.
Quand on sait ne pas être en mesure d’accueillir un enfant, notamment sur le plan matériel et qu’on ne peut lui offrir un cadre sécurisant, interrompre une grossesse est un acte d’amour, lucide et courageux.
On est contre l’avortement car on trouve cela immoral et on l’assimile à un meurtre.
Mais, forcer une personne à poursuivre une grossesse non désirée n’est-il pas tout autant violent et scandaleux ?
Que les femmes n’aient d’autre choix que de recourir à des avortements dangereux, n’est-il pas tout aussi criminel ?
L’accès à l’avortement est fondamentalement lié à la protection et au respect des droits humains des femmes. On ne peut transgresser un des droits fondamentaux qui est la faculté de chacun de pouvoir disposer de son corps.
Une notion fondamentale : ce n’est pas l’embryon qui importe mais ce que l’on fait de lui ….Quitte à déplaire aux » faux-jetons » du FFKM et à l’autre hystérique députée d’Antananarivo membre fanatique d’un secte !