Détrompez-vous, ce ne sont pas seulement ceux qui dirigent qui sont en tort, mais aussi vous qui les élisez, qui leur donnez un chèque en blanc. Vous acceptez de ne plus être les citoyens de votre nation pour devenir les sujets de vos dirigeants !
Eh oui, la griserie de ceux qui gouvernent est la conséquence de la dévotion que leur voue le peuple qui pense trouver en eux leur planche de salut, ce qui embue, autant pour les uns comme pour les autres, l’activité psychique et les états de conscience !
Tout le monde est animé des meilleures intentions, tout le monde aspire à la paix, tout le monde souhaite l’équité. Mais qu’en est-il vraiment ? Misère, haine, tartuferie : on se tire dans les pattes pour conserver ou pour gagner pouvoir et privilège aussi infime soit-il ! Telle est la réalité au quotidien! Et pour ceux qui atteignent les plus hautes fonctions de l’Etat, l’escobarderie politique est sans-pareil et d’une impudence terrifiante !
Une prise de conscience peut-elle encore être espérée ? Un revirement mondial de la situation peut-il se produire ? Difficile d’y répondre ! Toutes les institutions, nationales comme internationales, ont été faites pour garantir la sécurité de notre planète et de tous ceux qui y vivent. Pourtant, elles sont devenues des instruments légaux d’oppression, d’exploitation et de fraude !
Nous avons construit un monde à notre image, de quoi nous plaignons-nous et surtout pourrions-nous imaginer un monde autrement ? L’avenir nous le dira…
Une perception de bon aloi de la réalité.
Dans le fond, les gens perdent les pédales à force de tresser la pauvreté dans tous les sens et sur toutes les crêtes .
Sans volonté de la combattre mais plutôt à la peindre. Se défausser.
Faisant d’une raie , un sillon de cupidité.
» Nous sommes nos choix » disait un écrivain disparu. Sartre pour ne pas le nommer.