« J’ai compris », « j’ai changé ». Quand on entend un ancien élu ou un élu seriner cela en vue d’une future réélection, cela semble louche. On vient à se demander ce qu’il a pu faire durant son mandat, pour devoir se plier à un tel mea culpa. Aurait-il dupé tous ceux qui ont contribué à son élection ?
Peut-on se fier à une personne qui vous a fait miroiter maintes choses et qui, une fois son but acquis, est frappé d’amnésie et renie ses promesses sans honte, ni vergogne ?
Si aux promesses de propagande nul n’est tenu, il en est tout autrement pour les engagements pris. Admettre comprendre a posteriori, se dire avoir mûri après avoir fait n’importe quoi et semer le désordre, sont d’une puérilité déconcertante!
Alors, clamer avoir pris du plomb dans la cervelle suffit-il à prouver qu’on a changé ou est-ce encore une autre imposture ?
Nombreux sont les politiciens qui ne pensent qu’à se faire réélire et qui sont prêts à toutes les duplicités. Comment leur accorder encore du crédit ? Ne dit-on pas « mentir et trahir sont la nourriture quotidienne de tout hypocrite » ?
Les vrais hommes d’Etat, conscients de leur responsabilité envers les charges qu’ils ont acceptées, leur obligation envers ceux qu’ils servent et leur devoir envers les futures générations sont-ils en voie d’extinction ? Espérons que non, car faire du neuf avec du vieux, on l’a expérimenté et ça ne marche pas !
Si le plomb déménage pour monter en hauteur, c’est que l’état de la situation est une préoccupation sérieuse.
Encore faut-il en être : »tonga saina « .
La dichotomie entre passion et raison devient une évidence.
Deux critères semblent étayer un tel état d’esprit : l’ inconséquence et l’inconscience.
L’ ensemble sous-tend : l’insolvabilité ! si tant est que l’inconscience, c’est le chemin vers l’anarchie et le chaos.