Serait-il temps de changer de mode de gouvernance ? Les systèmes politiques actuels sont-ils devenus complètement obsolètes ?
Dès lors que les hommes se sont sédentarisés, ils se groupèrent, formèrent des villages pour lesquels ils désignèrent, pour chacun, un chef et un conseil pour arbitrer les querelles.
Au fil du temps, les villages devinrent des villes. Puis il y eut des communes, des provinces, des pays qui formèrent des unions. Et au fil de ces évolutions et de ces ralliements, se mirent en place des institutions et des lois.
Notre monde s’est bâti sur des découpages, des divisions où chaque fraction essaie d’instituer son hégémonie pour avoir la mainmise sur toutes les ressources de la terre et les mercantiliser selon leur bon vouloir.
Mais ce mode d’administration est-il encore concevable compte tenu des difficultés auxquelles fera face immanquablement la population mondiale ? Tout le monde subira les effets du changement climatique et les conséquences de l’amenuisement des ressources naturelles. Tout le monde devra se battre pour pallier les besoins les plus basiques, mais primordiaux de l’être humain : boire et manger !
Si nous restons sur les systèmes que nous connaissons, il est indubitable que des guerres feront rage et peut-être, dans un avenir proche, chaque individu deviendra non seulement un prédateur, mais aussi une proie !
Ce serait une ineptie de maintenir une organisation oligarchique prédatrice de tous les pouvoirs en sachant que tous ceux qui ont pu s’y hisser se sont estimés intouchables et tout permis. Leur impéritie, leur avidité et leur diabolisme ont fait que les conditions de vie sur terre sont devenues de plus en plus extrêmes.
Que faire ? Selon Platon, « les hommes doivent nécessairement établir des lois et vivre selon des lois » et « un gouvernement ne doit être confié qu’à ceux qui sont dociles à la loi ». Mais n’est-ce pas ce qui est déjà appliqué ? Alors, où a-t-on loupé le coche ?
Difficile d’y répondre, mais peut-être que ceci pourrait éclairer : si gouverner était un devoir tout comme l’est le service militaire ; si y sont appelés successivement tous ceux qui en ont les compétences ; si hormis un forfait quotidien, les avantages sont calculés et remis à la fin du mandat en fonction des résultats ; si les postes à responsabilité de l’Etat n’étaient pas couverts par l’immunité… Nombreux seront-ils ceux qui se bousculeraient au portillon pour devenir président, premier ministre, ministre, gouverneur… ?
A méditer pour construire notre monde de demain !