Plume de P : des arbres et des jardins

Il y a ceux qui font d’un rien une merveille, sachant exploiter tout ce dont ils disposent pour les rendre uniques. Et il y a ceux tellement gâtés par la nature qu’ils s’en contentent, pensant cette abondance intarissable.
Ainsi, d’un environnement hostile ont pu naître de vrais joyaux, tandis que des sanctuaires naturels se sont consumés à petit feu et sont devenus des lieux ingrats.
Le cadre dans lequel on évolue influencerait-il nos caractères et nos comportements ? Il semblerait que oui, car il y a des contextes qui impulsent la combativité, l’inventivité et le sentiment de responsabilité quand d’autres incitent la flemmardise, l’improductivité et l’insouciance.
Eh oui, une nature qui a toujours choyé peut être un désavantage car on se complait dans ce qu’elle offre et même, on en arrive à la saccager pensant qu’elle se renouvellera éternellement.
Rien n’est inépuisable et tout se mérite. Même la nature se rebelle quand on n’en prend pas soin. Il ne faut pas attendre qu’il soit trop tard, que tout soit irrémédiable.
Sauvons le peu de forêt qu’il nous reste, reboisons nos étendues dénudées, créons des espaces verts dans nos villes. Partout, dans le monde, les cités se dotent de jardins. Murs et toitures deviennent des zones de verdure. Madagascar, quant à elle, a pris du retard. Cela est-il dû à un manque de volonté politique ou, tout simplement, à la crainte de voir tout ravagé par des usagers aculturés et destructeurs ?
Dans tous les cas, une fois cela fait, il nous faudra respecter nos arbres et nos jardins non seulement parce qu’ils sont le poumon de notre terre, mais aussi pour leur beauté et la quiétude qu’ils nous apportent !