On nous bassine à longueur de journée que si nous voulons combattre la pauvreté, nous devrons prendre nos responsabilités. Mais quelles sont celles qui nous incombent ? Dans un Etat de droit, on pourrait y répondre sans hésitation, mais dans un pays où la liberté se limite à accepter de se soumettre, protéger sa famille n’est-il pas le premier devoir?
Tout serait si simple si on s’arrêtait là ! Mais, comment contenir cette flamme patriotique qui nous anime et qui nous donne ce sentiment d’appartenir à une nation qui se débat pour trouver sa voie ?
Alors, si on vous demandait de prendre vos responsabilités, que feriez-vous ? Subiriez-vous en silence tout en vous échinant au travail ? Si vous en avez la possibilité, quitteriez-vous le pays, à chacun ses problèmes ? Râleriez-vous toujours plus fort afin qu’on vous entende ? Feriez-vous la grève et entraîneriez-vous dans votre sillage, incompris et insatisfaits ? Vous en remettriez-vous à Dieu ?
Peut-être hésiteriez-vous ? Vous auriez bien raison, car avant toute chose, il faudra vous rappeler que la première des responsabilités est la discipline ! Les lois existent, mais elles n’ont jamais été autant bafouées car il n’y a aucune discipline!
Avoir des valeurs communes, s’imposer des règles de conduite communes en tant que citoyens d’un même pays, d’une même grande famille : voilà notre plus grand défi. Il nous faut donner l’exemple aux générations futures ! La famille sera toujours la base de notre société. Alors, que chacun d’entre nous, quelle que soit sa position dans notre société, médite sur ces paroles de Mère Térésa : « Que pouvez-vous faire pour promouvoir la paix dans le monde ? Rentrez chez vous et aimez votre famille ! ».