Le pays se pare des couleurs du parti au pouvoir. Les bâtiments publics comme les gendarmeries, les bureaux de poste ou les écoles, sont toutes estampillées comme pour rappeler à tous que c’est la couleur tendance qu’il faudrait reconduire.
Mais est-ce que ces couleurs qui sont, il faut se l’avouer, vitaminées, suffiront-elles à raviver les flammes partisanes qui, face à la réalité, ont subi une douche froide ?
Il est indubitable que rien n’a changé. Depuis les promesses faites à l’aube de l’indépendance aux serments racoleurs essaimés ça et là pour rebooster le moral des troupes, le pays n’a fait que marcher à reculons pour atteindre les tréfonds de l’inimaginable.
Eh oui, qui aurait pensé qu’avec les richesses dont regorgent les entrailles de notre terre, on aurait raté le coche du développement et s’appauvrir au point que certains veuillent trouver asile ailleurs au risque de leur vie ?
Rouge pour révolutionner, vert pour un soupçon d’espoir, bleu pour un ciel sans nuage, orange pour un mécanisme athlétique… Les couleurs n’ont eu aucune incidence sur les rouages de l’Etat !
Nous sommes en pleine campagne pré-électorale et c’est le parti au pouvoir qui en a lancé le feu vert. Ce n’est pas vraiment légal, mais si tout le monde jouit des mêmes prérogatives, que demande le peuple !
Et c’est parti pour quelques mois multicolores !
Une mosaïque de couleurs qui vient faire le décor du vide juridique en la matière.
Mais comme dans tous les jeux de dupes, à chacun sa tactique de se faire remarquer, mais aussi d’attirer bigleux, badauds, pigeons et autres pies.
La campagne est en couleur ! Voyons nous.
Le devoir des incolores c’est s’aviser de faire réfléchir tous les acteurs de ce théâtre sur le futur. RÉALITÉ d’aujourd’hui.