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jeudi, mai 8, 2025
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Lutte antiacridienne : Plus de 242 000 ha de terrains infestés ont été traités

La lutte antiacridienne se poursuit.

Une évolution inhabituelle de la situation des criquets dans le sud de Madagascar a été constatée depuis ces derniers temps, selon le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage.

« Le Criquet migrateur (Locusta migratoria capito) et le Criquet nomade (Nomadacris septemfasciata) sont particulièrement actifs. Habituellement présents le long de la côte Sud-Ouest du pays, ces criquets ont cette fois progressé vers l’intérieur des terres, atteignant une bande de 50 à 100 kilomètres entre les districts d’Ivohibe, Iakora et Amboasary Sud, et jusqu’au Sud-Ouest des districts de Befotaka Sud et Vangaindrano », a-t-on communiqué. En outre, la déforestation dans le Sud-Est de Madagascar a aussi facilité leur déplacement vers de nouvelles zones, notamment autour de la commune rurale de Manantenona, dans le district de Fort-Dauphin.

Opérations de prospection. En plus du district d’Amboasary Sud, d’autres zones sont également infestées par les criquets. Il s’agit notamment d’Ampanihy Ouest, d’Ambovombe Androy et de Tsihombe ainsi que des communes rurales de Bereketa et Vineta, où les deux espèces de criquets restent très actives. Face à cette infestation de criquet, des opérations de traitement ont déjà été menées sur plusieurs zones d’une superficie totale de plus de 242 000 ha dont plus de 232 000 ha ont été traités par voie aérienne, a-t-on appris. En outre, des opérations de prospection ont été lancées dans les communes de Beahitse et Beantake dans le district de Betioky Atsimo, ainsi que la commune de Fotadrevo dans le district d’Ampanihy. Ce qui a permis d’établir un état précis de la situation dans ces zones, a-t-on enchaîné.

Aucun essaim

En revanche, certaines signalisations se trouvent à l’intérieur du Système des Aires Protégées de Madagascar tels que les parcs nationaux et les réserves alors que toute intervention en matière de lutte antiacridienne y est interdite par la législation en vigueur. On peut citer, entre autres, à Marolinta, dans le district de Beloha Androy. En dépit de tout cela, le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage par le biais de l’IFVM (Ivotoerana Famongorana ny Valala eto Madagasikara) travaillant en étroite collaboration avec la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, avance que la situation reste maîtrisée. Les recrudescences se limitent aux zones grégarigènes de l’extrême Sud et aucun essaim n’a été détecté, a-t-on indiqué. Le risque d’invasion hors de ces zones grégarigènes est ainsi écarté. Toutefois, les parties prenantes appellent toujours à la vigilance des communautés locales afin de protéger leurs cultures et leurs moyens de subsistance.

Navalona R.

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