Clôture hier de l’Atelier interactif des partis politiques organisé conjointement par le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, l’Union Africaine et le Programme des Nations Unies pour le Développement. Pendant deux jours, de nombreux acteurs politiques ont assisté au lancement d’un programme de renforcement des capacités multi-acteurs. Une occasion pour la Représentante résidente du PNUD, Violette Kakyomya de faire savoir que les Nations Unies sont contre la tenue d’élections présidentielles anticipées. « Pourquoi des élections anticipées alors qu’on est dans une démocratie », se demande-t-elle. Et d’ajouter dans la foulée qu’ « il faut attendre 2018 pour organiser les élections ». Le PNUD rejoint donc la position de l’Union Africaine par rapport à cette revendication des partisans du mouvement « Mitsangàna ry Malagasy ».
Recommandations. En effet, dans les recommandations adoptées à l’issue de cet atelier qui s’est tenu à l’hôtel Ibis Ankorondrano, les acteurs politiques se sont engagés à se conformer à la Constitution et aux textes en vigueur, à promouvoir la culture démocratique et l’éducation citoyenne sur le patriotisme. Il est également question d’encourager les rapprochements entre les acteurs politiques en vue de constituer des grands partis forts. Le PNUD encourage aussi la mise en place d’un espace de concertation et de dialogue permanent entre les partis politiques. De leur côté, les acteurs politiques malgaches ont exhorté la Communauté internationale à accompagner les parties malgaches par la tenue d’un atelier en vue de l’achèvement de la Feuille de route. Un appel a également été lancé à l’endroit de la Commission Electorale Nationale Indépendante afin d’élaborer un texte relatif au plafonnement des dépenses de campagne.
Davis R