
Vendredi 14 février à 20 heures, Pôta, le chanteur-poète offrira un spectacle au Coin du Plaisir à Vavatenina. Une occasion pour lui de présenter ses poésies sous forme de chanson. La littérature Betsimisaraka fera l’objet de cet évènement. L’artiste déclamera des proses de l’amour à cette soirée. La fête de Saint-valentin sera une opportunité pour Pôta de présenter les 30 poésies d’amour qu’il a écrites durant sa carrière d’écrivain.
Pôta est un poète qui a tout à dire au-delà de lui même. Il ne se résigne pas à soi. C’est bien plutôt pour lui de se débarrasser de lui-même. Il écrit par amour et pour l’amour. Il respire dans quelque chose plus vaste que lui-même. « Ma vie est la littérature », a-t-il confirmé. Et il va le prouver lors de cette soirée.
Ces derniers temps, les jeunes s’identifient à la poésie car elle est le reflet de leur personnalité. La plupart des adolescents écoutent et lisent les poésies, et écoutent les contes. Bon nombre d’entre eux se tournent vers la musique ancienne et les contes ancestraux qui les représenteront le mieux. Pôta fait partie de cette jeunesse qui apprécie la musique ancienne. « Les goûts musicaux permettent de ranger les jeunes dans des cases : Il y a ceux qui préfèrent le rock. D’autres, le rap ou même le ragga ou le jazz. Chaque musique a ses codes. Qu’ils soient vestimentaires ou caractères », a-t-il confié. Les jeunes associent à la musique des notions de détente, d’émotion d’évasion, de plaisir ou même de divertissement. Ou encore de communications, d’identification ou d’indépendance. « L’adolescence est une période où les personnes s’identifient rapidement à des sons ou même à des personnages ».
Poète et artiste compositeur des musiques traditionnelles, membre de Havatsa-Upem depuis quelques années, Ulrick Jacques connu sous le nom de Pôta s’est illustré en sa qualité de passionné de la culture ancestrale malgache. Son charisme l’incite à se servir d’une poésie purement inspiré de la vie réelle pour transmettre ses messages. Sachant qu’auparavant la tradition betsimisaraka, tout utilisait les sova, les tokatoka pour émettre des messages, véhiculer des idées et surtout éduquer les enfants et conscientiser les adultes. Pôta invite à retourner à la source pour s’abreuver, afin d’étancher la soif de savoir sur les valeurs authentiques de la culture malgache voire les us-et coutumes. Ainsi, il a su mélanger les contes ancestraux et la littérature moderne.
Iss Heridiny