Son combat pour faire éclater la justice date de plusieurs années. Il n’entend pas baisser les bras pour autant, même si cela n’est pas gagné d’avance. En fait, c’est un combat de longue haleine.
L’opérateur économique Lercia se sent victime d’un non-respect du droit à la défense. Sa bataille judiciaire, qui a une affaire pendante devant la justice contre une banque locale, n’en finit pas. Il estime ainsi qu’il existe « une corruption de haute envergure à la Justice de Toamasina ». Il a parlé d’une plainte suivant le dossier l’opposant à la BMM ainsi que l’arrêt n°CATO/04/COM/19 du 5 avril 2019 déclare le présent arrêt réputé contradictoire à l’égard de Lercia. Ce dernier a également déclaré qu’il n’y avait eu ni convocation à domicile, ni en personne, ni par voie d’huissier et encore moins appel à Parquet Général, à son endroit.
Trois fois victime. Au 24 mai de cette année-ci, il a déposé une plainte près le Pôle Anti-Corruption (PAC), Antananarivo contre la BMM pour faux arrêt, et abus de fonction ainsi que contre certains individus. Lercia de marteler que « j’étais trois fois victime de faux actes de la part d’une banque ». Pour conclure, il a parlé, entre autres, de l’ordonnance bref délai n°2038 du 28 février 2020 et de l’arrêt n°CATO/004/COM/19 du 5 avril 2019. Au vu de ses dires, cet opérateur économique dénonce les actes dont il se sent victime, notamment par la justice à Toamasina. Dans tous les cas, il n’entend pas baisser les bras même si son combat n’est pas de tout repos.
Dominique R.