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mercredi, mai 14, 2025
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Polémique sur la campagne déguisée : Le Président de la Ceni se défile

Le Président de la Ceni a esquivé la question à propos de la polémique sur la campagne déguisée.

« Il n’y a pas lieu de faire des réactions à chaud ». Ce sont les propos du président de la Ceni (Commission Electorale Nationale Indépendante), Hery Rakotomanana, hier à Alarobia, quand il a été interrogé par les journalistes sur les agissements récents du président de la République.

En effet, nous ne sommes pas sans savoir qu’après la « descente » du président de la République à Besarety avec les candidats du Mapar et autres plateformes qui lui sont acquises et durant laquelle il s’est entretenu avec la population, beaucoup de politiciens et observateurs ont fait des réactions épidermiques appelant entre autres, à la disqualification des candidats concernés et/ou à la démission du président de la République, s’il veut faire campagne pour ces ou ses (c’est selon) candidats.

Ester en justice. Face à ce genre de situation, le président de la Ceni, qui ne s’est pas attendu véritablement à ce que la question lui soit posée, a réaffirmé qu’il faudrait se référer aux lois et règlements en vigueur avant de faire telle ou telle réaction. « La Ceni a un service juridique qui va analyser ces faits et il lui incombe d’observer s’ils sont tout à fait tolérés par les textes de lois ou interdits », a-t-il soutenu. Observer si le président de la République a véritablement effectué une campagne déguisée ? Si c’est affirmatif, que va faire la Ceni ? Elle qui n’est autre que l’organe technique chargé d’organiser les élections et qui est dépourvu de tout pouvoir de sanctions. D’ailleurs, l’on se demande si le président de la République ne pouvait pas attendre la fin de la campagne électorale pour effectuer tous ces déplacements, même si jusqu’à maintenant, il n’a procédé à aucune inauguration officielle et n’a pas participé directement à la campagne des candidats. Dans cette même optique, le président de la Ceni d’ajouter que « si un requérant souhaite se lever contre ces agissements, il est invité à saisir les juridictions compétentes et à ester en justice ».

Boîte aux lettres. Concernant les plaintes et les doléances déposées auprès de la Ceni à propos des illégalités perpétrées par certains candidats, la Ceni indique ne pas avoir, pour l’heure, les nombres exacts et invite chacun à attendre la publication du rapport y afférent. Et ce n’est pas tout. « Je rappelle que la Ceni n’est pas du tout une juridiction, mais une sorte de boîte aux lettres. Nous transmettons les plaintes que nous recevons aux juridictions compétentes, que ce soit la HCC ou les tribunaux de première instance concernés », souligne Hery Rakotomanana. Finalement, si le pouvoir de sanction ne lui est pas attribué, si la Ceni n’est autre qu’une boîte aux lettres, si elle devrait attendre le Sacem ou des « cotisations » du genre et le budget de l’Etat pour fonctionner, cela devrait faire un bail que l’on devait la dissoudre…

Aina Bovel

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