Une vague d’insécurité sans précédent frappe toujours le district d’Ankazobe, comme ce cas récemment rapporté dans la commune de Talatan’Angavo, suscitant des préoccupations croissantes au sein de la population.
Les attaques perpétrées par des dahalo, accompagnées de prises d’otages, ont coûté la vie à un civil et conduit à la capture de trois femmes par les ravisseurs dans cette commune. Cette escalade de violence survient malgré les récentes arrestations liées au meurtre du maire d’Andranomiely, également situé dans le district d’Ankazobe. Dans une tournure inquiétante, des éléments militaires ont été cités dans cette affaire de meurtre, soulignant la complexité de la situation sécuritaire dans la région.
Opérations conjointes
Le mois dernier, face à la montée de l’insécurité, le gouvernement a déployé des forces armées dans la région pour rétablir l’ordre. Un officier de la gendarmerie, réputé pour son efficacité, a été dépêché sur place avec ses troupes pour chasser les dahalo. Toutefois, malgré des opérations conjointes de la gendarmerie et de l’armée, accompagnées d’une collaboration avec la population locale, les enlèvements persistants ont mis en évidence la résilience des dahalo face aux mesures gouvernementales.
Enlèvement
L’initiative de l’État, bien que louable, semble ne pas avoir dissuadé les criminels qui continuent de sévir dans la région. Face à cette situation alarmante, la population locale attend du ministre de la Défense nationale, Lala Monja Sahivelo, et du ministre délégué de la Gendarmerie, Andry Rakotondrazaka, des ripostes plus énergiques. D’ailleurs, le nouveau patron de la gendarmerie a déjà fait le déplacement dans la zone, à la fin de l’année dernière, pour évaluer la situation déjà marquée par les séries d’enlèvements.
Effectifs
Ces deux hauts responsables militaires sont interpellés pour prendre des mesures immédiates et fermes afin de rétablir la stabilité et la sécurité dans la zone d’Ankazobe. Chasser les dahalo de la zone est plus qu’une mission urgente. La coordination entre les forces armées et les autorités locales a déjà été renforcée pour contrer les dahalo et garantir la protection des citoyens. Les deux chefs militaires sont, en effet, sollicités pour intensifier les opérations de sécurité, renforcer les effectifs présents sur le terrain, et mettre en place des mesures dissuasives contre les criminels opérant dans la région afin d’intensifier les efforts pour restaurer l’ordre et la confiance au sein de la communauté.
Rija R.