Le docteur Andriamanantena Razafiharison a pris, lundi dernier, ses fonctions en tant que nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, avec une détermination pour résoudre les défis persistants dans ce secteur qui est secoué, ces derniers mois, par les mouvements syndicaux et les grèves estudiantines. Président de l’Université de Toliara, Andriamanantena Razafiharison compte redresser la situation et s’est engagé à placer la qualité de l’enseignement et de la recherche au service du développement et de l’innovation. Il veut ainsi marquer le début d’une nouvelle ère pour l’éducation supérieure à Madagascar.
Dans son discours à Fiadanana, quartier général de son nouveau département, le ministre a énoncé son leitmotiv : « Enseignement et recherche de qualité au service du développement et de l’innovation ». Cet engagement fort s’est traduit par l’établissement de chantiers prioritaires et urgents visant à résoudre certains des problèmes les plus pressants du secteur.
Faux diplômes. Parmi ces défis, que le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique compte relever, figurent la promotion de la paix sociale au sein des universités et entre ces institutions et leurs partenaires, avec l’objectif ambitieux de parvenir à « zéro grève », ainsi que la sécurisation des sujets d’examen du baccalauréat. Le ministre a également mis l’accent sur la lutte contre la corruption et les fraudes, y compris la traque des faux diplômes, dans les établissements tant publics que privés. Faut-il rappeler que les faux diplômes sont un fléau qui a terni la réputation des diplômes universitaires dans le pays.
Normes. La bonne gouvernance financière et la valorisation du capital humain au sein des universités sont également au cœur des priorités du ministre Andriamanantena Razafiharison. Il s’est engagé à accélérer la mise en place d’infrastructures conformes aux normes, tout en travaillant à doter le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche malgache de ressources humaines de qualité. En suivant les directives du président de la République, Andry Rajoelina, et du Premier ministre, Christian Ntsay, le ministre prévoit d’instaurer des réformes structurelles pour améliorer la qualité de l’éducation supérieure dans le pays.
FLM. La cérémonie de passation a été marquée par la présence de personnalités connues et reconnues dont l’académicien Manassé Esoavelomandroso, le président de l’Université d’Antananarivo, Mamy Raoul Ravelomanana, et l’ancienne ministre Rejo Fienena. Sa nomination a aussi été saluée par une forte représentation des parlementaires originaires du sud de Madagascar à Fiadanana. Notons que le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur est également l’actuel trésorier de l’Église luthérienne de Madagascar (FLM).
Rija R.
Mais où est pour cette passation la ministre sortante (car partout ailleurs c’est obligé quelque soit un supposé « empêchement »de dernière heure, ou minute…?)
N’y a-t-il pas comme un manque flagrant d’éducation PRIMAIRE pour des gens supposés être très hauts diplômés du SUPÉRIEUR ?